Thèse soutenue

Economie d'action et partage des charges
FR  |  
EN
Accès à la thèse
Auteur / Autrice : Vincent Murday
Direction : Lionel Brunel
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : PSYCHOLOGIE spécialité Psychologie cognitive
Date : Soutenance le 13/12/2021
Etablissement(s) : Montpellier 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale 60, Territoires, Temps, Sociétés et Développement (Montpellier ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Epsylon (Montpellier) - Laboratoire Epsylon (Montpellier)
Jury : Président / Présidente : Annique Smeding
Examinateurs / Examinatrices : Denis Brouillet
Rapporteurs / Rapporteuses : Christel Bidet-Ildei, Yann Coello

Résumé

FR  |  
EN

La cognition, la perception et l’action peuvent être considérées comme faisant partie d'un même processus dynamique avant tout orienté vers le maintien adaptatif des individus. Ce que perçoivent les individus, ce n’est pas un environnement objectif et indépendant d’eux, mais c’est un environnement leur offrant des opportunités d’action (e.g., des affordances). En se couplant à l’environnement, les organismes créeront leur propre domaine de signification, ce qui leur permettra en retour d’entreprendre des actions adaptées. Un principe illustrant bien une telle conception au niveau écologique est le principe d’économie d’action. Ce principe stipule que pour survivre, grandir et se reproduire, les organismes doivent conserver leurs énergies dans le temps. Cela, implique alors qu’ils puissent se maintenir autour d’une ligne de base homéostatique autour de laquelle les coûts énergétiques de leurs actions pourront être évalués. Chez l'homme, cette ligne de base serait fonction à la fois des ressources physiologiques, mais également des ressources sociales. Cette idée est notamment défendue par la théorie de la base sociale qui suggère que le fonctionnement par défaut de la cognition humaine serait d’agir au sein d’un environnement social. Selon cette théorie, lorsque les individus feraient face à des demandes environnementales, ils auraient tendance à partager la charge afin de minimiser le coût de leurs interactions avec le monde. Se basant sur cette approche incarnée des relations sociales, cette thèse aura donc pour objectif de comprendre comment s’opère ce partage des charges lorsque les individus anticipent d’agir dans un environnement donné. Précisément, elle sera de montrer que l’impact du partage des charges sur l’économie d’action, est fonction des caractéristiques de la situation (axe 1) mais également du niveau de base sociale des individus (axe 2).