Thèse soutenue

Nouvelles Vagues et subjectivité en France et au Japon : dialogues interculturels entre la critique et les institutions cinématographiques en France et dans le ''cinéma d'auteur'' japonais

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Auteur / Autrice : Mounir Allaoui
Direction : Marc Vernet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : ARTS spécialité Etudes cinématographiques et audiovisuel
Date : Soutenance le 25/10/2021
Etablissement(s) : Montpellier 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Langues, Littératures, Cultures, Civilisations (Montpellier ; 1991-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Représenter inventer la réalité du romantisme au XXIe siècle (Montpellier)
Jury : Président / Présidente : Nicole Brenez
Examinateurs / Examinatrices : Marco Dalla Gassa, Jean-Michel Frodon
Rapporteur / Rapporteuse : Mathieu Capel, Élise Domenach

Mots clés

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Résumé

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Diverses volontés ont donné forme à des événements, construit et déconstruit des « langages communs » interculturels, autour d'un « cinéma d’auteur » japonais dont je vais proposer une lecture, une histoire qui aboutit à des tournages de films sur le territoire français : Un couple parfait (2005, Suwa Nobuhiro), Yuki et Nina (2009, Suwa Nobuhiro), Le Secret de la chambre noire (2016, Kurosawa Kiyoshi), Le Lion est mort ce soir (2017, Suwa Nobuhiro), etc. Ces volontés ont été/sont motrices d'une trajectoire ayant menée à l'organisation de relations interculturelles entre certaines formes et discours sur les cinémas japonais et français, ce notamment, par le prisme d'une des notions les plus influentes du monde du cinéma en France, à partir de la seconde moitié du XXe siècle : « la politique des auteurs ». Il s'agit donc à travers des formes et discours influencés par cette notion de « politique des auteurs » appliquée aux expériences historiques et esthétiques particulières de certains cinéastes japonais de révéler une histoire qui fait aboutir à des tournages en France. La construction de la perspective de cette histoire partira des questions suivantes : quelles significations (finalités) peuvent se dégager du (des) fait(s) que des cinéastes japonais suivis par un discours tributaire de « la politique des auteurs » aboutissent à des tournages et des coproductions de films dans le pays d'origine de cette notion ?Cette recherche espère donner à voir le contexte historique et les visées esthétiques qui ont mené ces cinéastes « auteurs » japonais à réaliser des films « français » : La France est-elle juste une rencontre qui s'est réalisée hors d'une nécessité interne à la construction des œuvres et des discours accompagnant ces œuvres, ou y a-t-il dans la fabrication de ce cinéma un appel pertinent, autant sur le plan historique qu'esthétique, vers/d'un espace discursif français ayant pour centre « la politique des auteurs » ?Ces cinéastes ne sont pas la « première vague » de cinéastes japonais « auteurs » ayant tourné en France. Je tenterai de donner à voir qu'à travers la première vague : Oshima Nagisa, Yoshida Kiju, Terayama Shuji, Wakamatsu Koji et Adachi Masao se construit déjà l'espace discursif et esthétique qui prépare cette dernière.