Thèse soutenue

Le cèdre, entre conservation, développement territorial et appropriation politique : une histoire libanaise (le cas de la Réserve du Chouf)
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Auteur / Autrice : Amani Fares
Direction : Geneviève Michon
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Geographie et aménagement de l'espace
Date : Soutenance le 15/12/2021
Etablissement(s) : Montpellier 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale 60, Territoires, Temps, Sociétés et Développement (Montpellier ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Savoirs, environnement et sociétés (Montpellier) - Savoirs, environnement et sociétés (Montpellier)
Jury : Président / Présidente : Bernard Moizo
Examinateurs / Examinatrices : Laurent Auclair, Stéphane Ghiotti, Caroline Tafani
Rapporteurs / Rapporteuses : Mohammed Aderghal, Bruno Romagny

Mots clés

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Résumé

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Cette thèse s’inscrit dans le cadre global des recherches sur les rapports des sociétés à leur territoire, en lien avec la mise en œuvre d’une Réserve de Biosphère autour des forêts de cèdres. Le cèdre, emblème du Liban, a fait l’objet d’une exploitation intense depuis l’Antiquité, aujourd’hui, il n’y reste que quelques forêts résiduelles. La protection de ces forêts n’est arrivée que tardivement, avec la création au niveau national de réserves naturelles. Dans un contexte institutionnel marqué par la faible présence de l’Etat, cet outil de conservation reste dominé par des associations environnementales alliées à des notables influents qui s’attachent fortement à leurs communes et à leurs terres d’origine. La thèse s’intéresse à la compréhension des dynamiques de conservation et de développement dans la Réserve du Chouf, et aux projets qui en découlent. Elle analyse également les relations entre pouvoir(s) et pratiques autour de la question environnementale. Elle s’attache à mettre en évidence l’enchevêtrement complexe des relations entre le leader régional, l’État et la société civile dans le domaine de conservation. Ce faisant, elle se donne pour ambition de repenser les stratégies de conservation en tenant compte des particularités socio-culturelles et politiques du Chouf, et du Liban en général. Les résultats de cette recherche devront contribuer à combler en partie une lacune de la littérature critique sur l’environnement et la conservation au Moyen-Orient, largement déficiente sur la question de la gestion des aires protégées. Mots clés : cèdre, territoire, Liban, Chouf, conservation, développement, appropriation, politcal écology, gestion, patronage