Thèse soutenue

Se sentir agent de son apprentissage : étude du sens de l’agentivité dans l’apprentissage, au travers d’un dispositif de réalité virtuelle.
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Auteur / Autrice : Jean-Christophe Hurault
Direction : Lionel Brunel
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : PSYCHOLOGIE spécialité Psychologie cognitive
Date : Soutenance le 01/10/2021
Etablissement(s) : Montpellier 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale 60, Territoires, Temps, Sociétés et Développement (Montpellier ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Epsylon (Montpellier) - Laboratoire Epsylon (Montpellier)
Jury : Président / Présidente : André Tricot
Examinateurs / Examinatrices : Elodie Labeye, Valérie Gyselinck
Rapporteurs / Rapporteuses : Pascale Piolino, Guillaume Vallet

Résumé

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Le sens de l'agentivité est une notion qui fait référence à l’expérience subjective de contrôler ses actions, mais également aux mécanismes qui permettent d’attribuer une origine causale aux événements. Elle permet de se sentir agent, c’est-à-dire de ressentir un lien entre des modifications de l’environnement et ses actions afin de s’en attribuer l’origine. Ce vécu s’enracine ainsi clairement à la fois sur des mécanismes sensorimoteurs, mais également sur des mécanismes cognitifs. Cela nous amène à réfléchir sur la place que peut avoir le sens de l’agentivité dans le processus d’apprentissage. La thèse que nous défendons dans ce travail est qu’il y a un intérêt à étudier la notion d’agentivité pour mieux comprendre la dynamique d’apprentissage. Dans une première étude, nous présentons une nouvelle mesure du sens de l’agentivité au travers de la validation d’une échelle, la French – Sense of Agency Scale (F-SoAS). La deuxième étude permet de confirmer les liens de cette échelle F-SoAS avec des mesures classiques du sens de l’agentivité. Enfin, au travers de la troisième puis quatrième étude, nous analysons directement l’influence du sens de l’agentivité dans l’apprentissage d’une connaissance abstraite. De manière générale, ce travail montre que plus une personne se sent agent, plus elle sera en mesure de bénéficier d’une situation d’apprentissage, potentiellement au travers de différences dans la prise de perspective ou l’auto-réflexion. Ce travail a été réalisé, notamment, à l’aide de la réalité virtuelle qui, par sa forte immersion sensorielle et ses nombreux moyens d’interaction physique, s’inscrit dans un avenir prometteur des nouvelles technologies d’apprentissage.