Cohomologie motivique en arithmétique des corps de fonctions
Auteur / Autrice : | Quentin Gazda |
Direction : | Federico Pellarin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Mathématiques |
Date : | Soutenance le 12/11/2021 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences Ingénierie Santé (Saint-Etienne) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement opérateur d'inscription : Université Jean Monnet (Saint-Étienne ; 1969-....) |
Laboratoire : Institut Camille Jordan (Rhône ; 2005-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Stéphane Gaussent |
Examinateurs / Examinatrices : Cécile Armana, Javier Fresán, Tuan Ngo Dac, Julien Roques | |
Rapporteur / Rapporteuse : Urs Hartl, Gebhard Böckle |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les invariants arithmétiques les plus profonds attachés à une variété algébrique définie sur un corps de nombres sont conjecturalement capturés par sa dénommée cohomologie motivique. Les valeurs de fonctions L et les K-groupes de variétés en sont quelques exemples. Cette thèse dépeint le portrait analogue pour les corps globaux de caractéristique positive. L’objectif principal est de décrire les groupes d’extensions dans certaines catégories de A-modules d’Anderson et de montrer un théorème de finitude. Nous concluons sur une formulation de la première conjecture de Beilinson en arithmétique des corps de fonctions. Pour terminer, nous expliquons comment nos résultats s’appliquent pour étudier les relations algébriques entre les valeurs des polylogarithmes de Carlitz.