Thèse soutenue

Des automates aux preuves cycliques : algorithmes d’équivalence et complexité descriptive

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Auteur / Autrice : Laureline Pinault
Direction : Damien Pous
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Informatique
Date : Soutenance le 23/07/2021
Etablissement(s) : Lyon
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale en Informatique et Mathématiques de Lyon (2009-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement opérateur d'inscription : École normale supérieure de Lyon (2010-...)
Laboratoire : Laboratoire de l'informatique du parallélisme (Lyon ; 1988-....) - Preuves et Langages
Jury : Président / Présidente : Luigi Santocanale
Examinateurs / Examinatrices : Damien Pous, Luigi Santocanale, David Baelde, Delia Kesner, Denis Kuperberg
Rapporteurs / Rapporteuses : Luigi Santocanale, David Baelde

Résumé

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Les modèles de calcul permettent d'abstraire le fonctionnement des programmes afin de raisonner sur ceux-ci. Selon le problème étudié il est important de choisir un modèle approprié en terme d'expressivité mais aussi de propriétés. Cette thèse étudie différents modèles de calcul afin de développer des outils pour la conception et l'analyse de programmes.Dans un premier temps nous nous intéressons au problème d'équivalence d'automates, qui a de nombreuses applications notamment dans le domaine de la vérification de programmes. Le point de départ est un algorithme coinductif exploitant les techniques up-to développé par Bonchi et Pous pour comparer des automates finis. Nous redonnons cet algorithme dans un cadre légèrement plus général afin de l'étendre aux automates de Büchi.Nous donnons aussi une version linéaire d'une sous-routine de l'algorithme initial et présentons un cadre de test utilisant de l'apprentissage d'automates pour comparer de tels algorithmes d'équivalence. Dans un deuxième temps nous explorons le contenu calculatoire d'un système de preuves cycliques en le comparant à des modèles de calculs préexistants (automates à plusieurs têtes de lecture et système T de Gödel). Ce système de preuve correspond à un système de type cyclique pour des programmes fonctionnels. Nous montrons que si on se restreint aux fonctions des mots dans les booléens on obtient les langages réguliers pour le système affine et LogSpace en présence de la contraction. Sans cette restriction, le système coïncide avec système T sur les fonctions d'entiers naturels : les fonctions primitives récursives dans le cas affine et les fonctions Peano définissables en présence de la contraction.