Thèse soutenue

Propriétés mécaniques des Cellules Musculaires Lisses isolées issues d’aortes humaines saines et anévrysmales

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Auteur / Autrice : Claudie Petit
Direction : Stéphane Avril
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biomécanique
Date : Soutenance le 26/04/2021
Etablissement(s) : Lyon
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences Ingénierie Santé (Saint-Etienne)
Partenaire(s) de recherche : établissement opérateur d'inscription : École nationale supérieure des mines (Saint-Etienne ; 1816-....)
Laboratoire : Centre Ingénierie et Santé
Jury : Président / Présidente : Hassan Zahouani
Examinateurs / Examinatrices : Stéphane Avril, Hassan Zahouani, Cécile Legallais, Claude Verdier, Alain Guignandon, Emmanuelle Planus, Patrick Lacolley, Delphine Gomez
Rapporteur / Rapporteuse : Cécile Legallais, Claude Verdier

Résumé

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La cellule musculaire lisse (CML) joue un rôle majeur dans la réponse biomécanique de la paroi aortique. Certains facteurs d’influence, telles que des conditions pathologiques, entraînent une dérégulation des processus de mécanosensibilité et de mécanotransduction de la CML. Ces changements se traduisent notamment par un changement de phénotype des CML contractiles vers synthétiques, afin de réparer le tissu qu’elles perçoivent comme défectueux. Le remodelage induit une rigidification et une fragilisation de la paroi qui devient alors plus sujette au risque de rupture. Toutefois, au vu du manque de données quantitatives à propos des propriétés mécaniques des CML aortiques humaines, leur caractérisation nous est apparue essentielle en conditions normales et pathologiques, afin de mieux anticiper les altérations conduisant à une lésion. Dans cette perspective, cette thèse présente un ensemble de travaux expérimentaux menés sur des CML issues de culture primaire d’origine humaine, issues de donneurs sains et anévrismaux. La caractérisation des CML repose sur deux techniques d’ingénierie : la traction force microscopie pour mesurer le tonus basal, et la nanoindentation par microscopie à force atomique pour accéder à la rigidité apparente de CML isolées. Les résultats montrent une augmentation des forces de traction dans les cellules anévrysmales, mais pas de changement de rigidité significatif. Les perspectives envisagées sont de caractériser les propriétés mécaniques dans le cytosquelette de ces cellules et d’évaluer comment les stimulations mécaniques affectent ces propriétés.