Thèse soutenue

Modèles patient-spécifiques en odontologie

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Auteur / Autrice : Raphaël Richert
Direction : Philippe BoisseMaxime Ducret
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biomécanique
Date : Soutenance le 06/12/2021
Etablissement(s) : Lyon
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Mécanique, Energétique, Génie Civil, Acoustique (Villeurbanne ; 2011-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement opérateur d'inscription : Institut national des sciences appliquées (Lyon ; 1957-....)
Laboratoire : LaMCoS - Laboratoire de Mécanique des Contacts et des Structures (Lyon, INSA ; 2007-....) - Laboratoire de Mécanique des Contacts et des Structures [Villeurbanne] / LaMCoS
Equipe de recherche : MULTIMAP - Mécanique multiphysique pour les matériaux et les procédés
Jury : Président / Présidente : Reza Arbib Chirani
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Boisse, Maxime Ducret, Reza Arbib Chirani, Marc Bolla, Christian Geindreau, Seux Dominique, Reinhilde Jacobs, Florence Zara
Rapporteurs / Rapporteuses : Marc Bolla, Christian Geindreau

Résumé

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La fracture verticale de la dent constitue l’une des premières causes d’extraction, et notamment pour la prémolaire. Ce phénomène est fortement dépendant du type de stratégie thérapeutique mise en œuvre, et il convient donc de s’interroger sur la meilleure thérapeutique à indiquer pour chaque patient. La simulation éléments finis constitue une méthode de référence pour évaluer la biomécanique d’un nouveau dispositif médical. Les modèles constitués sont néanmoins souvent basés sur une anatomie moyenne du patient alors que de grandes variations de forme existent. La démocratisation des outils comme la tomographie volumique et l’empreinte optique en odontologie donne aujourd’hui accès à des modèles décrivant l’anatomie spécifique du patient et ouvre la voie à une compréhension plus fine des phénomènes biomécaniques. Ce travail a donc eu pour objectif 1) d’identifier les paramètres adaptés à la simulation patient spécifique pour la prise en charge d’une prémolaire délabrée 2) développer des procédés de prise de décision employant cette approche 3) de personnaliser la forme de dispositifs médicaux à partir d’outils d’optimisation numérique. Ce travail a montré que les méthodologies mises en place permettaient de guider la prise de décision et optimiser le design de plusieurs dispositifs médicaux en odontologie. L’intérêt de ses modèles a également été illustré sur un cas clinique d’endodontie. Il apparait cependant à l’issue de ce travail que la construction de modèle est chronophage. Plusieurs perspectives sont envisageables notamment pour l’étape de segmentation où des approches automatiques basées sur l’intelligence artificielle sont aujourd’hui en développement. La question de la validation expérimentale du modèle est encore également source de nombreuses discussions, notamment car elle sera difficile en clinique. Cette limite ouvre la porte à des indicateurs d’erreur comme celui de Zhu Zienkiewicz, qui devront être rigoureusement évalués dans le futur avant d’envisager une application plus large de ces outils.