Stratégies d'écologie industrielle pour les entreprises : modèles d'affaires, compétitivité et durabilité des systèmes industriels et des territoires
Auteur / Autrice : | Stéphane Ogé |
Direction : | Muriel Maillefert, Smaïl Aït-El-Hadj |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géographie, aménagement et urbanisme |
Date : | Soutenance le 05/03/2021 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences sociales (Lyon ; 2007-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement opérateur de soutenance : Université Jean Moulin (Lyon ; 1973-....) |
Jury : | Président / Présidente : Valérie Laforest |
Examinateurs / Examinatrices : Valérie Laforest, Christophe Beaurain, Greet Van Eetvelde, Alexandre Bredimas, Isabelle Robert | |
Rapporteur / Rapporteuse : Christophe Beaurain, Greet Van Eetvelde |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L’écologie industrielle et territoriale (EIT) est un concept visant à optimiser l’usage des ressources à l’échelle du système socio-industriel en réponse aux enjeux environnementaux et sociaux grandissants. Les stratégies opérationnelles – synergies – qui en découlent consistent à valoriser les déchets d’un acteur comme matière première de substitution pour un autre acteur. La thèse s’interroge sur la capacité de ces stratégies à répondre efficacement aux enjeux de développement durable des entreprises et des territoires et plus précisément sur leur capacité à concilier durabilité sociale et environnementale des territoires et développement compétitif des entreprises. Un protocole générique d’analyse est proposé pour identifier, évaluer et rendre appropriable l’ensemble des valeurs économiques, environnementales, sociales et territoriales créées et/ou détruites par une synergie. Il est complété par un canevas de modèle d’affaires durable dédié à l’EIT clarifiant la proposition de valeurs d’une synergie, les modalités de leur création et de captation pour l’écosystème de parties prenantes. Les terrains d’étude de la thèse sont des clusters industriels rassemblant des acteurs de l’industrie lourde (acier, pétrochimie, ciment, minéraux). Une analyse macro et 13 études de cas mettent en évidence le potentiel d’opérationnalisation de l’EIT, la diversité de ses bénéfices mais aussi la nécessité de développer des modes de coordination innovants pour internaliser certaines valeurs non-marchandes significatives. Elles démontrent aussi que l’EIT peut être vecteur d’éco-innovation pour les entreprises, initiant une transition vers des modèles d’affaires plus durables et circulaires.