La contestation portée par les innovations monétaires comme moteur des changements institutionnels : le cas des monnaies locales et des cryptomonnaies
Auteur / Autrice : | Nicolas Laurence |
Direction : | Jérôme Blanc |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 10/12/2021 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences économiques et gestion (Lyon) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Triangle : Action, Discours, Pensée politique et économique (Lyon ; 2005-....) - Triangle : action- discours- pensée politique et économique / TRIANGLE |
établissement opérateur d'inscription : Université Lumière (Lyon ; 1969-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Jean-François Ponsot |
Examinateurs / Examinatrices : Cédric Durand, Ariane Tichit, Bruno Théret | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-François Ponsot, Yamina Leila Tadjeddine |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Des innovations monétaires portent en elles une contestation du système monétaire existant. Les monnaies locales et les cryptomonnaies participent à cette dynamique. Les monnaies locales véhiculent une contestation monétaire axée sur le social et l’écologie à l’échelon territorial et local, alors que les cryptomonnaies, dont le Bitcoin est l’initiative la plus emblématique, remettent en cause le système monétaire en proposant des alternatives transnationales grâce à une technologie – la Blockchain. La thèse vise à démontrer que ces deux innovations monétaires radicalement différentes véhiculent des projets politiques alternatifs qui participent à un même processus d’émergence de nouveaux espaces monétaires potentiellement porteurs de changement institutionnel.La contestation portée par ces innovations monétaires est d’abord saisie dans sa dimension discursive avant d’être analysée à travers des entretiens semi-directifs et des actes juridiques lorsqu’elle prend la forme d’actions collectives. Le recours à une économie politique de la monnaie nous permet de questionner la place des rapports de force et des conflits dans le processus de changement de l’institution monétaire.