Etude et optimisation du procédé d’hydrogénation du dioxyde de carbone en hydrocarbures gazeux et liquides
Auteur / Autrice : | Carlotta Panzone |
Direction : | Pascal Fongarland, Alain Bengaouer |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Procédés |
Date : | Soutenance le 17/12/2021 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de Chimie (Lyon ; 1995-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement opérateur d'inscription : Université Claude Bernard (Lyon ; 1971-....) |
Laboratoire : Catalyse, Polymérisation, Procédés et Matériaux | |
Jury : | Président / Présidente : Carine Julcour-Lebigue |
Examinateurs / Examinatrices : Pascal Fongarland, Alain Bengaouer, Anne-Cécile Roger, Joris Thybaut, Georgeta Postole, Enrico Tronconi | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Anne-Cécile Roger, Joris Thybaut |
Mots clés
Résumé
Cette thèse porte sur l'étude de la réaction d'hydrogénation du dioxyde de carbone vers des hydrocarbures gazeux et liquides sur un catalyseur supporté K-Fe/Al2O3. Le sujet s'inscrit dans le cadre des technologies Power-to-X qui visent à stocker les excès d’énergie électrique issue des énergies renouvelables sous forme de composés chimiques gazeux et liquides. En particulier, l'électricité est utilisée pour produire de l'hydrogène via l’électrolyse de l'eau, puis l'hydrogène obtenu est utilisé pour convertir le dioxyde de carbone en hydrocarbures. Ces hydrocarbures peuvent avoir des applications comme matière première dans l'industrie chimique ou comme carburants dans le domaine des transports. L'hydrogénation du dioxyde de carbone est une réaction catalytique, généralement réalisée sur des catalyseurs à base de fer, et s’effectue en deux étapes : d'abord, le dioxyde de carbone est converti en monoxyde de carbone via la réaction inverse de conversion eau-gaz (RWGS), puis le monoxyde de carbone est transformé en hydrocarbures via la synthèse Fischer-Tropsch (FT). L'une des principales contraintes de cette réaction est sa faible sélectivité, car une grande variété d'hydrocarbures peut être obtenue. Pour une éventuelle application de ce procédé à l'échelle industrielle, il est nécessaire de comprendre comment la sélectivité de la réaction pourrait être orientée vers la formation des produits visés. Dans ce travail, une étude expérimentale à l'échelle du laboratoire a été réalisée dans un lit fixe continu et un protocole analytique qui permet la quantification de tous les produits obtenus a été développé. De plus, nous avons développé un modèle macro-cinétique qui décrit avec une approche semi-empirique la formation de tous les produits considérés ; et un modèle micro-cinétique, qui contribue à apporter un éclairage sur les mécanismes de réaction possibles. Enfin, nous avons modélisé un réacteur à plus grande échelle avec des approches hétérogène et pseudo-homogène et nous avons simulé le procédé global pour estimer son bilan carbone et son efficacité énergétique.