Développements instrumentaux pour la polarisation dynamique nucléaire avec dissolution : générer, transférer et transporter des échantillons hyperpolarisés
Auteur / Autrice : | Morgan Ceillier |
Direction : | Sami Jannin, Simon Lambert |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Instrumentation |
Date : | Soutenance le 13/07/2021 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de Chimie (Lyon ; 1995-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement opérateur d'inscription : Université Claude Bernard (Lyon ; 1971-....) |
Laboratoire : Centre de RMN à très hauts champs de Lyon (2009-...) | |
Jury : | Président / Présidente : Patrick Giraudeau |
Examinateurs / Examinatrices : Sami Jannin, Simon Lambert, Christian Hilty, Maggy Hologne, Najat Salameh, Mathilde Hauge Lerche, James Kempf | |
Rapporteur / Rapporteuse : Patrick Giraudeau, Christian Hilty |
Mots clés
Résumé
La résonance magnétique nucléaire (RMN) est une méthode de pointe en chimie analytique mais qui, malheureusement, manque souvent cruellement de sensibilité. L’une des techniques les plus performantes pour augmenter le signal RMN est appelée la polarisation dynamique nucléaire avec dissolution (PDNd). Des micro-ondes sont appliquées sur un échantillon mélangé avec des radicaux et placé dans le bain d’hélium liquide d’un polariseur, afin d’atteindre un état d’hyperpolarisation. L’échantillon gelé est ensuite dissout rapidement dans un solvant surchauffé et transféré vers un spectromètre RMN ou un IRM. Des augmentations de signal de 4 à 5 ordres de grandeur peuvent ainsi être obtenus. Malgré ses avantages, la PDNd possède plusieurs limitations instrumentales. Tout d’abord, les transferts d’échantillons hyperpolarisés se font souvent en une dizaine de secondes, ce qui est trop lent pour observer des spins nucléaires à relaxation rapide. Ensuite, de grandes quantités couteuses d’hélium liquide sont nécessaires pour refroidir l’échantillon, et l’hélium n’est souvent pas recyclé. Enfin, les temps de relaxation des noyaux à l’état liquide varient en moyenne entre quelques secondes et quelques minutes, ce qui nécessite une courte distance entre le polariseur et l’instrument d’acquisition. Le but de cette thèse est de tenter de répondre à ces problématiques. Un système de transfert rapide est ainsi proposé, avec des transferts en 5 m.s-1. Un nouveau type de polariseur recyclant l’hélium est décrit ainsi que sa sonde dédiée. Finalement, un système permettant de maintenir et transporter l’hyperpolarisation sur plusieurs heures est décrit