Auteur / Autrice : | Aurélien Cuchet |
Direction : | Hervé Casabianca |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie analytique |
Date : | Soutenance le 14/06/2021 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale de Chimie (Lyon ; 2004-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement opérateur d'inscription : Université Claude Bernard (Lyon ; 1971-....) |
Laboratoire : Institut des Sciences Analytiques | |
Jury : | Président / Présidente : Christophe Morell |
Examinateurs / Examinatrices : Hervé Casabianca, Xavier Fernandez, Nathalie Dupuy, Gerhard Brunner, Elise Carénini | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Xavier Fernandez, Nathalie Dupuy |
Mots clés
Résumé
Les matières naturelles aromatiques, telles que les huiles essentielles, que l’on retrouve sur le marché, ne sont pas toujours authentiques, bien que ces produits soient vendus comme étant 100% purs et naturels. Certains fournisseurs fraudent leurs produits afin de réduire les coûts de production, d’améliorer la qualité des huiles essentielles ou encore pour augmenter artificiellement les volumes de production. Les huiles essentielles sont adultérées en ajoutant des produits à moindre coût, incluant des matières naturelles moins chères et des molécules d’origine pétrochimique. Des méthodes d’authentification appropriées sont nécessaires pour contrôler la naturalité et la pureté des huiles essentielles. La détermination des ratios isotopiques stables et l’analyse énantiosélective de composés spécifiques, associées à la recherche de traces de précurseurs de synthèses, permettent d’authentifier de nombreuses huiles essentielles (gaulthérie, alliacées, néroli, menthe crépue, cannelle et cypriol). Le contrôle de ces produits naturels requiert l’établissement de banques de données, constituées d’échantillons parfaitement tracés pour l’authenticité de leurs origines. La méthodologie mise en place a permis de développer de nouveaux outils pertinents pour l’authentification, comprenant le développement de l’analyse isotopique de composés ciblés pour la mesure du δ18O et du δ34S, et d’identifier de nouvelles fraudes, comprenant les ajouts de composés enrichis en 14C et les molécules issues d’hémisynthèses.