Recherche d'un second boson de Higgs de masse mH < 110 GeV dans le canal di-photon au sein de l’expérience CMS au LHC
Auteur / Autrice : | Camille Camen |
Direction : | Suzanne Gascon-Shotkin, Morgan Lethuillier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique des particules |
Date : | Soutenance le 26/02/2021 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de Physique et Astrophysique de Lyon (Lyon ; 1991-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement opérateur d'inscription : Université Claude Bernard (Lyon ; 1971-....) |
Laboratoire : Institut de Physique Nucléaire de Lyon | |
Jury : | Président / Présidente : Corinne Augier |
Examinateurs / Examinatrices : Suzanne Gascon-Shotkin, Djamel-Eddine Boumediene, Barbara Clerbaux, Linda Finco | |
Rapporteur / Rapporteuse : Djamel-Eddine Boumediene, Barbara Clerbaux |
Mots clés
Résumé
Le modèle standard (MS), qui décrit les constituants élémentaires de la matière ainsi que 3 forces fondamentales, ( interaction forte, faible, électromagnétique) est une théorie qui a fait ses preuves notamment avec la découverte en 2012 au LHC (Large Hadron Collider) du boson de Higgs par les expériences Atlas et CMS, particule centrale de la théorie. Prédit en 1964 par 3 équipes de théoriciens ( Higgs, Englert et Brout, Hagen, Guralnik et Kibble ), le boson de Higgs a été imaginé pour répondre à la problématique suivante: comment donner une masse aux bosons Z et W (mesurée expérimentalement) sans briser l’invariance de jauge du MS ? Avec l’ajout d’un doublet de champ scalaire complexe dans le MS et à travers le mécanisme de brisure spontanée de la symétrie électrofaible, des termes de masse sont générés pour les bosons Z et W, ainsi que pour les fermions via les couplages de Yukawa. Une nouvelle particule est également prédite: le boson de Higgs. Néanmoins le MS reste une théorie incomplète puisque plusieurs zones d’ombre, comme l'absence de la gravitation ou l'origine de la masses des neutrinos sont présentes. Dans l’optique de pallier à ces divers problèmes, des théories dites ``au delà`` du MS ont été imaginées, certaines prédisant des bosons de Higgs supplémentaires. C’est dans le cadre de ces modèles que s’effectue la recherche d’un boson de Higgs supplémentaires à basse masse (< 110 GeV) se désintégrant en deux photons. La canal diphoton a l’avantage d’être une signature claire au sein d’un collisionneur hadronique, mais il possède également une section efficace non négligeable dans ce domaine de masse par rapport au canal ZZ, et une bonne résolution en masse invariante. Les travaux présentés dans cette thèse ont été effectués dans le cadre de l’expérience CMS au LHC. Après avoir rappelé le contexte théorique, et présenté l'architecture et le fonctionnement du détecteur CMS, la reconstructions des photons sera abordée. La méthode de l'extraction de l'échelle d'énergie de ces derniers à l'aide des désintégrations Z->mmg est exposée. La recherche d’un second boson de Higgs de basse masse (< 110 GeV) dans le canal diphoton fait l’objet de la deuxième partie. Les motivations, et la méthodes sont exposées en détails. Les résultats de l'analyse finale des données enregistrées pendant l'année 2016 du run 2 (soit une luminosité intégrée de 39.5 fb^-1 collectée à une énergie dans le centre de masse de 13 TeV) sont présentés.