Étude de l'oxydation et de la corrosion à haute température d'alliages base nickel polycristallins
Auteur / Autrice : | Romain Malacarne |
Direction : | Michel Vilasi, Stéphane Mathieu |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie |
Date : | Soutenance le 13/12/2021 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale C2MP - Chimie mécanique matériaux physique (Lorraine) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut Jean Lamour (Nancy ; Vandoeuvre-lès-Nancy ; Metz) |
Jury : | Président / Présidente : Daniel Monceau |
Examinateurs / Examinatrices : Michel Vilasi, Stéphane Mathieu, Laure Martinelli, Renaud Podor, Cécilie Duhamel, Clara Desgranges | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Laure Martinelli, Renaud Podor |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Le développement de nouvelles générations de turboréacteurs se base sur un rendement énergétique amélioré, ce qui conduit notamment à une diminution de la consommation de carburant. Un des moyens pour parvenir à une meilleure efficacité moteur consiste à augmenter la température en service du turboréacteur. Cette élévation de température, estimée à 50°C soulève des problématiques nouvelles et surtout pour les disques de turbines basse pression qui voient désormais localement des températures pouvant atteindre 700°C. En effet, l'alliage utilisé jusqu'alors - l'Inconel 718 - n'est plus stable microstructuralement à des températures supérieures à 650°C. Des nouveaux alliages sont donc développés pour répondre à cette problématique. Néanmoins, les sous - produits de combustion (SO2/SO3) associés aux particules ingérées en vol (sels marins, cendres, sable...) peuvent mener à la formation de dépôt alcalins (Na2SO4) et conduire alors à l'établissement d'un environnement particulièrement agressif. Les phénomènes mis en jeu dans ce phénomène de dégradation connu sous le nom de corrosion de type - II (ou également L.T.H.C) sont mal connus et varient fortement en fonction des paramètres expérimentaux choisis. Les travaux de cette thèse se divisent en trois parties distinctes. Dans les deux premières, trois alliages commerciaux sont comparés tour à tour à 650/700°C sous air du laboratoire, puis sous conditions de corrosion de type - II (650/700°C sous Air +400-1000 ppmSO2). L'inconel 718 montre dans tous les cas le meilleur comportement suivi de l'AD730 pour ensuite finir par le René 65. Afin de compléter l'analyse, des alliages modèles ont également été élaboré en ciblant certains éléments d'alliage pour préciser leur rôle dans le phénomène de corrosion chaude basse température.