Thèse soutenue

Modélisation et étude mathématique de la propagation d’une maladie vectorielle (paludisme) au sein d’une population

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Auteur / Autrice : Souâd Yacheur
Direction : Abderrahman IggidrAli Moussaoui
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Mathématiques
Date : Soutenance le 16/12/2021
Etablissement(s) : Université de Lorraine en cotutelle avec Université Aboubekr Belkaid de Tlemcen (Tlemcen, Algérie)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale IAEM Lorraine - Informatique, Automatique, Électronique - Électrotechnique, Mathématiques de Lorraine (1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut Élie Cartan de Lorraine (1997-.... ; Vandoeuvre-lès-Nancy, Metz)
Jury : Président / Présidente : Anne Gégout-Petit
Examinateurs / Examinatrices : Abderrahman Iggidr, Ali Moussaoui, Pierre-Alexandre Bliman, Nadjia El Saadi, Noura Tahri-Yousfi, Karim Yadi
Rapporteurs / Rapporteuses : Pierre-Alexandre Bliman, Nadjia El Saadi

Résumé

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L’objectif de cette thèse est l’étude d’une classe de modèles mathématiques décrivant quelques problèmes relatifs à l’infection par le parasite Plasmodium falciparum qui cause le paludisme et dont le vecteur est le moustique.On divise le travail en trois grandes parties, la première partie concerne l’analyse de la propagation du paludisme au sein d’une population isolé. On a étudié la stabilité globale de l'équilibre sans maladie en fonction des différents paramètres épidémiologiques quand nombre de reproduction de base est inférieur à un. Quand ce nombre est supérieur à on a prouvé l’existence d’un unique équilibre endémique. En s'inspirant de l'approche géométrique introduite par Li et Muldowney, on a donné une condition suffisante pour que cet équilibre endémique soit globalement asymptotiquement stable.Un estimateur d'état est construit dans le but d'estimer la taille des différentes classes des populations humaines en utilisant la mesure du nombre de nouveaux humains infectés par unité de temps. Nous avons aussi proposé deux stratégies de contrôle pour éradiquer la maladie. Enfin pour mieux comprendre la dynamique de propagation de la maladie et pour désigner les paramètres les plus influençant, nous avons fait l'étude de la sensibilité locale du nombre de reproduction de base par rapport à chaque paramètre. La deuxième partie est dédiée à l’étude d’un modèle qui décrit l’interaction et la propagation de la maladie au sein d’une population humaine divisée en deux sous-population locaux et non-locaux, la première sous-population suit une croissance linéaire quant à la population des non-locaux suit une croissance logistique au sein de la première. Nous faisons le choix d'étudier l'impact de la migration des personnes d'un pays endémique vers un autre pays déclaré sans maladie ou vers l'éradication de la maladie. Notre analyse a donné des conditions de la persistance de la maladie, nous avons étudié la possibilité de contrôle de la maladie dans un premier temps à travers le contrôle de la capacité limite, puis nous avons développé une méthode basée sur une matrice dite matrice de transmission vectorielle qui a servi à déterminer le lien entre les deux sous-populations et la population des moustiques, et en fonction des valeurs d'entrée de cette dernière dans le but de contrôler la maladie. Par ailleurs une étude de sensibilité locale et globale du niveau d'infecté locaux et non-locaux a été faite pour déterminer les paramètres d'entrées du modèle les plus influençant. La dernière partie est consacrée à l’étude de la dynamique globale des modèles avec de multiples sous-populations qui sont supposés faiblement inter-connectées. Notre travail met en évidence une procédure qui permet d'avoir une analyse complète de beaucoup de systèmes dynamiques modélisant la propagation d'une maladie qui fait intervenir différentes populations. Le but est de pouvoir déterminer la stabilité globale de l'équilibre sans maladie quand le nombre de reproduction de base est inférieur à un ainsi que la stabilité globale des différents types (intérieurs ou frontière) des équilibres endémiques en fonction des différents nombres de reproduction de base locaux et de la nature des interconnexions entre les composantes du réseau.