Apport de l’électro-imagerie en électrophysiologie cardiaque pour la prise en charge des troubles du rythme ventriculaire graves
Auteur / Autrice : | Jean-Marc Sellal |
Direction : | Christian de Chillou |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la vie et de la santé |
Date : | Soutenance le 22/11/2021 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale BioSE - Biologie, Santé, Environnement |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Imagerie adaptative diagnostique et interventionnelle (Nancy) |
Jury : | Président / Présidente : Philippe Mabo |
Examinateurs / Examinatrices : Christian de Chillou, Laurence Jesel-Morel, Antoine Da Costa, Estelle Gandjbakhch | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Laurence Jesel-Morel, Antoine Da Costa |
Résumé
Les troubles du rythme ventriculaire demeurent un problème majeur de santé publique, en particulier les tachycardies ventriculaires (TV). Celles-ci surviennent la plupart du temps dans les suites d’un infarctus du myocarde. Les ablations par radiofréquence représentent le traitement le plus efficace pour supprimer ces tachycardies. Néanmoins, les résultats à court et long terme sont encore imparfaits ouvrant la voie à des améliorations.Nous détaillons dans ce manuscrit les principes physiopathologiques de survenue de ces tachycardies ventriculaires, les principes de fonctionnement des outils diagnostics utilisés pour leur cartographie, ainsi que les principes de destruction des circuits de ces arythmies. Nous exposons les spécificités de la technique de topostimulation mise au point au CHRU de Nancy et qui permet de réaliser des cartes de TV dans des situations où les cartes d’activation habituelles ne sont pas réalisables. Cette technique pourrait également être envisagée pour l’analyse de l’efficacité des lésions d’ablation réalisées.Nous exposons enfin l’état actuel des connaissances pour déterminer le risque d’un patient asymptomatique de présenter des TV dans le futur. La stratification du risque est actuellement basée sur la fraction d’éjection ventriculaire gauche, mais la place grandissante de l’imagerie, en particulier IRM, ouvre la voie à court terme à une détermination du risque individuel. Nous exposons notre contribution à l’amélioration de l’outil IRM et aux travaux d’analyse des cicatrices d’infarctus pour prédire le risque de trouble du rythme. Les améliorations dans la prédiction du risque individuel sont une étape essentielle dans le développement d’une médecine personnalisée.