La Marginalité chez Sami Tchak, transversalité et réécriture
Auteur / Autrice : | Roddy-Christopher Edoumou Ontsaga |
Direction : | Jean-Michel Devésa |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littératures comparées et francophones |
Date : | Soutenance le 14/12/2021 |
Etablissement(s) : | Limoges |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Humanités (Poitiers ; 2018-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Espaces Humains et Interactions Culturelles |
Jury : | Président / Présidente : Didier Tsala Effa |
Rapporteur / Rapporteuse : Mounira Chatti, Bernard Urbani |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse analyse les dimensions épistémologiques et esthétiques de la marginalité dans les productions romanesques et sociologiques de Sami Tchak. Elle met en perspective la transversalité qui relie les deux domaines de savoirs, en mettant en exergue la réécriture comme mode d’une fabrication de la langue. En plaçant la condition humaine comme tension fondamentale du récit, l’écrivain Togolais explore le destin de ces « vies minuscules », de ces « vies sans horizon » selon la terminologie reprise dans Place des Fêtes. À travers la mise en œuvre d’une poétique transculturelle doublée d’une poétique transtextuelle, Sami Tchak décrit les complexités de l’altérité et les paradigmes de l’écriture de l’immigration. Si les écrivains de la Nouvelle génération à laquelle il appartient proclament hâtivement une révolution stylistique et idéologique, lui, au contraire, revendique sa filiation intellectuelle avec ses aînés, et affirme s’être nourri de leurs œuvres. En créant sa propre voix/voie, il accompagne sa vision du monde par une humilité captivante.