Etude in vitro de la toxicité pulmonaire de la fraction ultrafine des fumées de soudage
Auteur / Autrice : | Jamila Boudjema |
Direction : | Guillaume Garçon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du médicament et des autres produits de santé |
Date : | Soutenance le 13/10/2021 |
Etablissement(s) : | Université de Lille (2018-2021) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École graduée Biologie-Santé (Lille ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : IMPact de l'Environnement Chimique sur la santé humaine (Lille) - Impact de l'environnement chimique sur la santé humaine - ULR 4483 |
Jury : | Président / Présidente : Régis Matran |
Examinateurs / Examinatrices : Christelle Monteil, Catherine Nisse | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Isabelle Baudrimont, Henri Schroeder |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La fraction particulaire des fumées de soudage (FS) a très récemment été suspectée d’êtrel’un des acteurs majeurs de leurs effets néfastes sur la santé humaine. Cependant, à ce jour,la toxicité de cette fraction n'a pas encore été étudiée de manière approfondie. Notre travailde thèse a consisté à caractériser la fraction ultrafine des FS émises par le soudage à l'arc del’acier inoxydable et à étudier, dans un modèle de cellules épithéliales bronchiques humaines(BEAS-2B), les mécanismes cellulaires et moléculaires impliqués dans sa toxicité pulmonaire.Les particules ultrafines (PUF), générées par le soudage à l'arc de l’acier inoxydable, avaientdes caractéristiques physico-chimiques proches de celles généralement rencontrées en milieuprofessionnel. Nos résultats ont clairement démontré le rôle crucial joué par les PUF des FS,très riche en métaux, dans la production d’un stress oxydant, causant des dommagesoxydatifs, des altérations génétiques et épigénétiques, et activant certaines voies designalisation cellulaire critiques. Ils ont aussi souligné l’urgence d'inclure les PUF des FS dansles futures normes de qualité de l'air.