Thèse soutenue

Une relecture de l’épargne comme comportement de consommation : le cas des déterminants des actes d’épargne

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Auteur / Autrice : Olivier Nicolas
Direction : Richard Ladwein
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de gestion
Date : Soutenance le 10/06/2021
Etablissement(s) : Université de Lille (2018-2021)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences économiques, sociales, de l'aménagement et du management (Lille ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : LEM - Lille Économie Management - Lille économie management - UMR 9221 / LEM
Jury : Président / Présidente : Oliviane Brodin
Examinateurs / Examinatrices : Maud Herbert, Philippe Robert-Demontrond
Rapporteurs / Rapporteuses : Philippe Odou, Graham Roberts

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Mots clés libres

Résumé

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L’épargne revêt des enjeux majeurs, individuels et collectifs, économiques et sociétaux. Elle supporte les investissements technologiques et économiques, les systèmes de retraite et de protection sociale. Depuis plusieurs décennies, les consommateurs épargnent moins ou insuffisamment. Malgré les recherches et les initiatives, les comportements des épargnants restent mal compris, les leviers et déterminants connus semblent insuffisants. C’est pourquoi, dans cette recherche, nous avons voulu évaluer l’impact de facteurs psychosociologiques sur la mise en œuvre des décisions d’épargne et des actes d’épargne. Nous essayons de renouveler l’analyse des comportements d’épargne, en envisageant une relecture de l’épargne en tant que comportement de consommation. En découpant plus finement le processus d’épargne, notre revue de littérature a tenté d’appréhender l’épargne dans l’ensemble de ses phases - et non exclusivement la décision - et de ses composantes - fonctionnelles comme symboliques ou hédoniques. Elle s’est appuyée sur plusieurs approches théoriques mobilisées dans la littérature marketing. Ces réflexions nous ont conduit à proposer un modèle conceptuel et à émettre des hypothèses.Nos résultats indiquent que les actes d’épargne sont influencés par l’implication, l’estime de soi, le bien être financier et l’appréciation des actes d’épargne passés, davantage que par les déterminants des décisions d’épargne : styles temporels, attitudes envers les risques, culture financière ou sentiment d’efficacité personnelle par exemple. Nous montrons que certaines étapes des comportements d’épargne sont peu étudiées et mal comprises. Cette recherche indique l’intérêt théorique et managérial de renouveler l’analyse de l’épargne en la centrant sur le consommateur. Elle souligne la fécondité d’un élargissement de la réflexion sur l’épargne : vers la préservation ou la consumation de l’épargne et en direction de l’épargne non-institutionnelle ou non monétaire.