Transition énergétique, pauvreté et inégalités d’accès à l’énergie : le cas de Djibouti
Auteur / Autrice : | Ahmed Osman Walieh |
Direction : | Cyria Emelianoff, Mathieu Durand |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géographie |
Date : | Soutenance le 22/06/2021 |
Etablissement(s) : | Le Mans |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, temps, territoires (Angers) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Espaces et Sociétés (Rennes ; Angers ; Caen ; Le Mans ; Nantes ; 1996-....) |
Jury : | Président / Présidente : Yamna Djellouli |
Examinateurs / Examinatrices : Cyria Emelianoff, Mathieu Durand, Yamna Djellouli, Amina Saïd Chiré | |
Rapporteur / Rapporteuse : Bezunesh Tamru, Jean-Michel Deleuil |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
A l’image des autres villes d’Afrique, dans la ville de Djibouti, le réseau électrique ne dessert pas tous les ensembles urbains. L’accès à l’énergie électrique reste largement inégalitaire. Ces inégalités d’accès à l’énergie électrique sont tributaires d’autres formes d’inégalités, notamment économiques et sociales, ces dernières trouvant leur origine dans la création même de la ville de Djibouti à la fin du XIXème siècle. Dans les quartiers périphériques, le réseau n’est pas généralisé et une grande partie de la population a accès à l’énergie sans forcément passer par le réseau. Face à la défaillance du réseau, les ménages développent différentes stratégies. Nous avons une diversité des modes d’accès aux services énergétiques (fraudes, revente, don, productions individuelles, réseaux communautaires etc.). L’accès à l’énergie impacte également les modes de vie des ménages. Les ménages sans accès ou avec un accès limité d’énergie ont plutôt un mode de vie où la solidarité et la débrouille occupe une place importante.