Thèse soutenue

Apport de la photogrammétrie et de l’intelligence artificielle à la détection des zones amiantées sur les fronts rocheux

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Auteur / Autrice : Philippe Caudal
Direction : Véronique Merrien-SoukatchoffThomas DewezElisabeth Simonetto
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Mécanique des solides, des matériaux, des structures et des surfaces
Date : Soutenance le 13/12/2021
Etablissement(s) : Le Mans
Ecole(s) doctorale(s) : Sciences de l'ingénierie et des systèmes (Nantes Université)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Géomatique et Foncier. Équipe de Géodésie et de Géomatique (Le Mans) - Laboratoire Géomatique et foncier / GeF
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Sébastien Lefèvre
Rapporteurs / Rapporteuses : Michel Jaboyedoff, Tania Landes

Résumé

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Les lois récentes imposent de repérer l’amiante avant travaux. Ce cadre s’applique à l’amiante présent dans les matériaux de construction et dans les roches naturelles. L’objet du projet de thèse est de se placer à l’échelle locale d’un affleurement rocheux afin de proposer une carte 3D des zones amiantifères en exploitant les photographies des sites. Dans son contexte naturel, l’occurrence amiante est présente à la surface des fractures ayant des orientations réglées par l’histoire tectonique locale. Trois axes de recherche ont été suivis. Ils sont basés sur le traitement de nuages de points denses 3D obtenus par photogrammétrie.Le premier axe de recherche s’est focalisé sur la localisation spatiale et la caractérisation de l’orientation et de la fréquence des zones à forte densité de fractures d’un affleurement rocheux. Le deuxième s'est concentré sur l'optimisation des prises de vue pour restituer par photogrammétrie un affleurement rocheux fracturé. La délimitation des zones amiantées sur les photos (2D) a été le point de départ d’un troisième axe de recherche. Cette délimitation a été faite manuellement dans une première phase ; le lien entre les points 3D d’un nuage restitué par photogrammétrie et les pixels des photos utilisées pour sa restitution 3D a permis une cartographie 3D des zones amiantées connues, car identifiées in situ. La délimitation a été ensuite étendue aux zones amiantées n’ayant pas été repérées in situ par apprentissage profond (« Deep Learning »). Une méthodologie intégrant un auto-encodeur (p.ex. U-Net) a été élaborée pour détecter les zones amiantifères sur les photos 2D. À nouveau, la liaison 2D-3D permise par la restitution 3D photogrammétrique a rendu possible une cartographie 3D des zones amiantées.