Caractérisation de la contamination en pesticides azoles et néonicotinoïdes chez les espèces d’intérêt localisées en région Nouvelle-Aquitaine : développement de méthodes analytiques et applications
Auteur / Autrice : | Louise Prouteau |
Direction : | Hélène Budzinski, Olivier Chastel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Eau, sol, environnement |
Date : | Soutenance le 27/09/2021 |
Etablissement(s) : | La Rochelle |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Euclide (La Rochelle ; 2018-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'études biologiques de Chizé - CEBC |
Jury : | Président / Présidente : Stéphane Reynaud |
Examinateurs / Examinatrices : Hélène Budzinski, Olivier Chastel, Stéphane Reynaud, Emmanuelle Vulliet, Maurice Millet, Fabrizio Botta, Clémentine Fritsch, Aurélie Goutte | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Emmanuelle Vulliet, Maurice Millet |
Mots clés
Résumé
L’objectif principal est de caractériser la contamination en pesticides dont les azoles (fongicides) et les néonicotinoïdes (insecticides), de différentes espèces d’intérêt patrimonial en région Nouvelle-Aquitaine. Ces deux classes de polluants organiques sont largement employées en agriculture. Leur présence dans les différents compartiments environnementaux est démontrée ainsi que leurs transferts vers les organismes. Néanmoins, leur occurrence chez les espèces non-cibles et sauvages reste encore peu documentée. De façon à quantifier ces polluants organiques, et ce dans une démarche non-destructive pour l’animal, le plasma et les plumes ont été prélevés sur différents modèles d’oiseaux. Ces espèces « sentinelles » proviennent de zones plus ou moins sensibles comprenant des zones viticoles, des bocages, des forêts ou encore des zones urbaines. En complément, des échantillonneurs passifs atmosphériques placés dans les lieux d’études ont permis de qualifier et de quantifier l’exposition des animaux aux pesticides (notion d’ambiance chimique). L’analyse a été réalisée à l’aide de la chromatographie en phase liquide couplée à un spectromètre de masse en tandem (LC-MS/MS). Le défi a été d’abaisser la prise d’essai (afin d’échantillonner des espèces de petites tailles) tout en ayant des limites de quantifications basses. Pour la matrice plasma, une méthode automatisée a été mise au point couplant une extraction sur phase solide en ligne avec l’analyse en LC-MS/MS. Une méthode d’extraction a également été développée pour la matrice plume avant d’être appliquée à un panel d’échantillons. Des différences entre espèces, habitats et année de prélèvement ont été mises en évidence pour certaines molécules. Finalement, la matrice plume s’est révélée être un meilleur proxy de contamination intégrant l’exposition lors de sa croissance sur plusieurs semaines, tandis que la matrice plasma permet de caractériser une exposition à très court terme.