Polytopes de tessons et quotientopes pour les congruences de treillis de l’ordre faible
Auteur / Autrice : | Julian Ritter |
Direction : | Vincent Pilaud |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Informatique |
Date : | Soutenance le 29/10/2021 |
Etablissement(s) : | Institut polytechnique de Paris |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de l'Institut polytechnique de Paris |
Partenaire(s) de recherche : | établissement opérateur d'inscription : École polytechnique (Palaiseau, Essonne ; 1795-....) |
Laboratoire : Laboratoire d'informatique de l'École polytechnique (Palaiseau ; 1988-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Jean Cardinal |
Examinateurs / Examinatrices : Vincent Pilaud, Lionel Pournin, Matthias Beck, Carolina Benedetti, Arnau Padrol, Viviane Pons, Raman Sanyal | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Lionel Pournin, Matthias Beck |
Mots clés
Résumé
Dans la combinatoire polyédrale, plusieurs polytopes bien connus sont reliés à des congruences de treillis de l’ordre faible. Deux exemples sont le permutaèdre et l’associaèdre. L’éventail normal du permutaèdre est l’éventail de tresses, donné par l’arrangement de tresses des hyperplans x_i = x_j pour 1 ≤ i < j ≤ n. L’éventail normal de l’associaèdre est l’éventail sylvestre. Parce qu’il est raffiné par l’éventail de tresses, l’associaèdre est un permutaèdre généralisé. De telles relations entre polytopes ne se limitent pas à l’éventail de tresses. Les cônes de tout arrangement réel d’hyperplans linéaires induisent un éventail qui est l’éventail normal d’un zonotope. De plus, le choix d’une région de l’éventail comme région de base induit un ordre partiel sur les régions, appelé le poset des régions, qui est un treillis dans certaines circonstances. Pour l’arrangement de tresses, ce poset est isomorphe à l’ordre faible sur le groupe symétrique. Pour l’arrangement de Coxeter de type B, il est isomorphe à l’ordre faible sur le groupe hyper-octaédrique.N. Reading a montré qu’une congruence de treillis d’un treillis des régions induit un éventail quotient, où des cônes maximaux sont collés si leurs éléments de treillis correspondants sont équivalents sous la congruence de treillis. Par exemple, l’éventail normal de l’associaèdre est un éventail quotient induit par la congruence sylvestre. Un quotientope est un polytope dont l’éventail normal est un éventail quotient. Leur existence a été certifiée par une construction technique de V. Pilaud et F. Santos pour les éventails quotients basés sur l’ordre faible sur le groupe symétrique. L’objectif de cette thèse est d’étudier plus avant des constructions de quotientopes.Notre première contribution concerne les constructions comme enlevoèdres qui sont des polytopes obtenus en enlevant des inégalités de la description de facettes du permutaèdre. Nous montrons que les permutarbrèdres sont les seuls quotientopes qui peuvent être obtenus comme enlèvoedres. Notre deuxième contribution est une construction simplifiée de quotientopes arbitraires comme sommes de Minkowski de polytopes élémentaires que nous appelons polytopes de tessons en raison de leur étroite relation aux tessons d’un arrangement d’hyperplans. Notre construction peut être adaptée pour construire des quotientopes pour tout congruence de treillis de l’ordre faible sur le groupe hyper-octaédrique.