Evaporation dans les milieux poreux : simulations sur les réseaux de pores et approche continue
Auteur / Autrice : | Marouane Talbi |
Direction : | Marc Prat |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Dynamique des fluides |
Date : | Soutenance le 21/06/2021 |
Etablissement(s) : | Toulouse, INPT |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mécanique, énergétique, génie civil et procédés (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de mécanique des fluides de Toulouse (1930-....) |
Jury : | Président / Présidente : Lounès Tadrist |
Examinateurs / Examinatrices : Marc Prat, Manuel Marcoux | |
Rapporteur / Rapporteuse : Azita Ahmadi-Sénichault, Jérôme Vicente |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Le séchage des milieux poreux est au coeur de nombreux processus environnementaux et procédés industriels. Dans cette thèse, on s’intéresse aux milieux poreux capillaires, catégorie correspondant typiquement à des tailles de pores dans la gamme micronique. La modélisation du séchage est traditionnellement effectuée dans le cadre classique de l’approche continue des milieux poreux. Bien que très utilisés, les modèles correspondant ne peuvent pas être considérés comme totalement prédictifs si bien que la théorie du séchage des milieux poreux dans la cadre continu est encore incomplète. Une difficulté bien identifiée de l’approche continue est le couplage avec les transferts externes. Dans cette thèse, ce point est étudié à partir de comparaisons avec des simulations sur réseaux de pores en se focalisant sur le régime dominé par les effets capillaires et la première période du séchage durant laquelle la surface du milieu poreux est partiellement mouillée. Ce couplage est étudié à partir des concepts de résistance interfaciale et de surface effective. La résistance interfaciale est caractérisée de façon détaillée à partir des simulations sur réseau de pores. Dans une deuxième partie, on se concentre sur une autre caractéristique majeure du séchage : le fait que la phase liquide se fragmente en de nombreux amas. Ceci conduit au développement d’un modèle continu à trois équations dans lequel la phase liquide est décomposée en une phase liquide percolante et une phase liquide non-percolante. Un très bon accord entre ce modèle et les simulations sur réseau de pores est obtenu. Enfin ce modèle à trois équations est étendu au cas où un soluté est présent dans la phase liquide. Ceci conduit à un modèle continu à cinq équations. Ici encore, un très bon accord est obtenu entre modélisation continue et simulations sur réseau de pores.