Thèse soutenue

Construction d'un herpèsvirus auto-fluorescent ANCHOR et développement de quantifications automatisées de l'effet cytopathique pour l'identification de molécules antivirales en médecine vétérinaire : application à l'herpèsvirus équin de type 1

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Auteur / Autrice : Charlotte Quentin-Froignant
Direction : Stéphane BertagnoliFranck Gallardo
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Pathologie, Toxicologie, Génétique et Nutrition
Date : Soutenance le 14/06/2021
Etablissement(s) : Toulouse, INPT
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences écologiques, vétérinaires, agronomiques et bioingénieries (Toulouse)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Interactions Hôtes - Agents Pathogènes (Toulouse ; 2003-....)
Jury : Président / Présidente : Pierre Cordelier
Examinateurs / Examinatrices : Stéphane Bertagnoli, Franck Gallardo, Séverine Boullier, Manuel Rosa-Calatrava
Rapporteurs / Rapporteuses : Stéphan Zientara, Patrick Lomonte, Laurent Gillet

Mots clés

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Résumé

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Les virus sont des parasites intracellulaires obligatoires pouvant avoir un fort impact sur la santé humaine et animale. Avec l’apparition du SIDA, la recherche de molécules antivirales pour la médecine humaine a connu une forte expansion depuis les années 1980. Malheureusement, la recherche de traitements antiviraux pour la santé animale n’a pas connu la même progression. Ainsi, afin de proposer une réponse plus adaptée aux maladies virales animales et d’être en mesure de lutter contre les maladies émergentes, dont la majorité sont virales et zoonotiques, il est nécessaire d’amplifier la recherche antivirale en médecine vétérinaire. Dans cette thèse, deux nouvelles méthodes d’études ont été développées afin d’identifier de nouvelles molécules efficaces contre les alphaherpèsvirus et de disposer d’outils plus performants d’exploration du cycle viral. Le développement d’un herpèsvirus équin ANCHOR™ et de méthodes de quantification automatisées de l’effet cytopathique a ainsi permis de tester plus de 1280 composés lors d’une campagne de criblage à haut débit. Grâce à cette campagne de criblage, 12 composés ont démontré une activité antivirale contre l’herpèsvirus équin de type 1 et pourraient constituer un nouveau point de départ pour lutter contre la rhinopneumonie équine.