Système d’affichage électrophorétique pour le camouflage infrarouge d’engins terrestre
Auteur / Autrice : | Jonathan Chrun |
Direction : | Laurent Dupont |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences des Matériaux |
Date : | Soutenance le 15/07/2021 |
Etablissement(s) : | Ecole nationale supérieure Mines-Télécom Atlantique Bretagne Pays de la Loire |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Matière, Molécules Matériaux et Géosciences (Le Mans) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Département Optique - Laboratoire de physico-chimie des polymères et des interfaces (Cergy-Pontoise, Val d'Oise ; 1998-....) |
Jury : | Président / Présidente : Stéphane Roux |
Examinateurs / Examinatrices : Laurent Dupont, Aline Rougier, Patrick Bouchon, Rose-Marie Sauvage, Laurent Sauques, Cédric Vancaeyzeele, Pierre-Henri Aubert | |
Rapporteur / Rapporteuse : Aline Rougier, Patrick Bouchon |
Mots clés
Résumé
L’objectif de cette thèse est de réaliser un afficheur électrophorétique opérant dans l’infrarouge (IR-II et IR-III) et transparent dans le domaine visible afin de pouvoir le superposer à un camouflage plus conventionnel. Pour cela, le choix des particules électrophorétiques s’est porté sur les nanoparticules d’oxyde de zinc dopé à l’aluminium (AZO-NPs). Les propriétés infrarouges des AZO-NPs proviennent de leur résonance plasmonique, absorbant des longueurs d’ondes bien précises, fonction de la taille, de la forme et du taux de dopage en aluminium. Ces AZO-NPs ont ensuite été formulées dans le but de les incorporer dans des encres électrophorétiques. Pour charger les AZO-NPs, un agent contrôleur de charges a été ajouté (le Span 80). Le solvant doit être le plus transparent visible et infrarouge possible. Une fois formulées, ces encres ont été utilisées afin d’assembler des cellules électrophorétiques. L’architecture la plus étudiées consiste en une encre électrophorétiques confinée entre un réseau d’électrodes interdigitées asymétriques en ITO et un capot transparent dans l’infrarouge. Ces dispositifs présente des variations d’émissivité allant jusqu’à 30 % en IR-II et 12 % en IR-III. Les dispositfs ainsi conçus font l’objet d’un dépôt de brevet.