Engagement des patients dans la formation et la recherche en santé
Auteur / Autrice : | Raymond Merle |
Direction : | Christophe Pison |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences cognitives, psychologie et neurocognition |
Date : | Soutenance le 30/03/2021 |
Etablissement(s) : | Université Grenoble Alpes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale ingénierie pour la santé, la cognition, l'environnement (Grenoble ; 1995-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de bioénergétique fondamentale et appliquée (Grenoble) |
Jury : | Président / Présidente : Céline Baeyens |
Examinateurs / Examinatrices : Christophe Pison, Marie-Thérèse Leccia, Alain Moreau | |
Rapporteur / Rapporteuse : John McGregor, Patrick Ritz |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Depuis la libération, le système de santé français a complètement évolué. S'opère actuellement un profond changement culturel, de développement de la démocratie sanitaire, en pleine mutation vers la démocratie en santé, la détermination des parcours de santé, la réorganisation de la territorialisation avec les GHT (Groupements Hospitaliers de Territoire), les CPTS (Communautés Professionnelles Territoriaux de Santé), la médecine personnalisée, la Loi de modernisation de notre système de Santé, les quatre grandes priorités pour la stratégie nationale de santé, le concept de transition affectant cinq grands axes structurant non seulement les évolutions des états de santé des populations mais également les modalités de réponse individuelle et collective aux besoins de ces populations, ma santé 2022 : la place que le patient, usager du système de santé, doit prendre au regard des attentes et des besoins des acteurs concernés dans le domaine de la santé et du social reste à définir.La médecine, les techniques chirurgicales, les traitements, les prises en charge évoluent en permanence. L’environnement législatif s’adapte au rythme de ces avancées, encadre tous ces dispositifs et édicte des règles d’application. Dans la même dynamique, les patients progressent ; ils décident d’aller contre le cours des choses et refusent de se laisser envahir par leurs maladies, leurs traitements et leurs conséquences. La notion de : « vivre avec » se précise de plus en plus et engage, d’un côté, les soignants à réévaluer leurs pratiques professionnelles ainsi que leurs postures et de l’autre côté, les patients à s’engager dans une volonté de participation, d’action et d’être en capacité de faire des choix éclairés.Un changement de paradigme par la collaboration se précise désormais. De nombreuses questions se posent autour : du rôle, des missions et de la place du patient usager : Qui est-il, quelle est son étymologie, son histoire, comment se définit-il ? Peut-il évoluer et jusqu’à quel niveau ? Comment, par quels moyens, par quelles formations et avec quels acteurs. Peut-il participer à la formation initiale et continue des professionnels dans les secteurs social, médico-social et sanitaire ainsi qu’à à la recherche en santé ? Au total : comment peut-il s’engager et s’intégrer dans ce nouveau système de santé français ?