Mise en œuvre d'un alliage d'aluminium structural par fusion laser sur lit de poudres : étude des mécanismes de fissuration
Auteur / Autrice : | Akash Arun Sonawane |
Direction : | Jean-Jacques Blandin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Matériaux, Mécanique, Génie civil, Electrochimie |
Date : | Soutenance le 06/07/2021 |
Etablissement(s) : | Université Grenoble Alpes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Ingénierie - matériaux mécanique énergétique environnement procédés production (Grenoble ; 2008-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'innovation pour les technologies des énergies nouvelles et les nanomatériaux (Grenoble) |
Jury : | Président / Présidente : Alexis Deschamps |
Examinateurs / Examinatrices : Marc Thomas | |
Rapporteur / Rapporteuse : Jean-Marie Drezet, Aude Simar |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Dans cette thèse, une analyse de la sensibilité à la fissuration à chaud en fonction (i) des paramètres de premier ordre (puissance, vitesse) du procédé de fusion laser sur lit de poudres (L-PBF : Laser Powder Bed Fusion) et (ii) de la variation de la teneur en soluté (Si et Mg principalement) est présentée pour l'alliage d'aluminium à durcissement structural 6061 (Al-0.8Si-1.2Mg wt%). Le mécanisme de fissuration à chaud est identifié comme une fissuration par solidification sur la base d'observations expérimentales des microstructures. En accord avec des travaux antérieurs publiés sur d’autres familles d’alliages, les fissures se propagent aux joints de grains de fortes désorientations et sont préférentiellement situées au centre des bains de fusion. En utilisant le critère de Rappaz-Drezet-Gremaud (RDG criterion) combiné à des simulations thermiques utilisant le formalisme de Rosenthal, la localisation des fissures correspond aux régions des bains de fusion ou la sollicitation mécanique intergranulaire est la plus élevée lors de la solidification. Des cartes de sensibilité à la fissuration à chaud sont ensuite développées pour prédire de manière simple les variations de sensibilité à la fissuration à chaud en fonction des paramètres du procédé de premier ordre, à savoir la puissance laser et la vitesse de balayage ainsi que des conditions de préchauffage. Les tendances prédites sont qualitativement en accord avec les observations expérimentales. Les résultats permettent de discuter de l'impact des conditions d’élaboration sur la réduction de la fissuration à chaud et également d’identifier les paramètres métallurgiques clés de ce mécanisme de fissuration.