Thèse soutenue

Information, Coordination et Coopération : Essais sur l’Apprentissage dans les Jeux Dynamiques

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Auteur / Autrice : Emilien Macault
Direction : Tristan Tomala
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Economie, gestion, sciences sociales
Date : Soutenance le 07/12/2021
Etablissement(s) : Jouy-en Josas, HEC
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de l'Institut polytechnique de Paris
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Groupement d'études et de recherche en gestion à HEC (Jouy-en-Josas, Yvelines)
établissement de préparation de la thèse : École des hautes études commerciales (Jouy-en-Josas, Yvelines ; 1881-....)
Jury : Président / Présidente : Frédéric Koessler
Examinateurs / Examinatrices : Frédéric Koessler, Penelope Hernandez, Lucie Ménager, Marco Scarsini, Nicolas Vieille
Rapporteurs / Rapporteuses : Penelope Hernandez, Lucie Ménager

Mots clés

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Résumé

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Cette thèse étudie les dynamiques d’apprentissage dans les jeux dynamiques. Elle comporte trois parties indépendantes. Dans la première, j’étudie les modèles non-bayésiens de formation d’opinion dans un réseau. Ces modèles considèrent un ensemble d’individus structuré en réseau échangeant en temps discret leur croyance sur un état du monde. Je propose une approche stochastique fondée sur l’apprentissage par renforcement. J’analyse les propriétés de convergence et l’émergence d’un consensus au sein de la population. Dans la seconde partie, j’étudie les dynamiques d’apprentissage social dans les jeux de routage en information publique incomplète. En temps discret, un continuum d’agents traverse un réseau orienté d’un noeud origine à un noeud destination. Le temps de trajet, ou latence, de chaque arête est modélisé par une fonction dépendant de la masse d’agents utilisant l’arête ainsi que d’un paramètre global inconnu. Je caractérise les conditions nécessaires et suffisantes pour que soit les croyances des individus convergent vers la vérité, soit à la limite ils jouent à chaque étape un équilibre du jeu en information complète. Dans la dernière partie, je propose un modèle théorique d’économie environnementale. J’étudie comment deux états en concurrence économique arbitrent entre un flux de paiements de court-terme et un paiement dépendant de l’état du monde à long-terme lorsqu’ils décident de s’engager, ou non, dans une transition écologique. Ce modèle propose une approche transverse mêlant des éléments des jeux de révision et des jeux à paiements dépendant de la fréquence. Dans ce contexte, je tente de caractériser les stratégies optimales et d’identifier les conditions permettant l’ émergence de comportements coopératifs