Thèse soutenue

Caractérisation et distribution de Cryptocotyle, parasites des produits de la pêche, en Manche - mer du Nord

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Auteur / Autrice : Maureen Duflot
Direction : Mélanie GayGraziella Midelet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Agronomie, Productions animale et végétale, Agroalimentaire. Biologie de l'environnement, des populations, écologie
Date : Soutenance le 13/12/2021
Etablissement(s) : Littoral
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences, technologie et santé (Amiens)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de sécurité des aliments de Maisons-Alfort et de Boulogne-sur-Mer - Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail - Laboratoire de Boulogne sur mer
Financeur : Hauts-de-France. Conseil régional
Jury : Président / Présidente : Rachid Amara
Examinateurs / Examinatrices : Jérôme Boissier, Pierre Sasal, Isabel Blasco-Costa
Rapporteurs / Rapporteuses : Jérôme Boissier, Pierre Sasal

Résumé

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Les parasites du genre Crytocotyles sont des trématodes potentiellement zoonotiques infestant mondialement plusieurs espèces de poisson. A ce jour, l'impact de Cryptocotyle sur la santé humaine reste inconnu. Par ailleurs, peu de publications décrivent les méthodes pour l'isolement, l'identification et peu de données sont disponibles sur la distribution de ces parasites au sein des poissons marins fréquemment consommés. Des outils ont été développés pour l'évaluation de l'infection, l'isolement des métacercaires de Cryptocotyle, incluant une optimisation de la digestion, une évaluation de la viabilité des métacercaires post morterm et l'identification des parasites. Une étude épidémiologique a été réalisée sur 7 espèces de poissons : le hareng (Clupea harengus), le sprat (Sprattus sprattus), le merlan (Merlangius merlangus), le tacaud (Trisopterus luscus), la limande (Limanda limanda), le flet (Platichthys flesus) et la plie (Pleuronectes platessa). Les échantillons ont été collectés au cours des campagnes International Bottom Trawl Survey (IBTS) en Manche Orientale et Mer du Nord en Janvier 2019 et 2020. Les infections par Cryptocotyle ont été estimées par un comptage des black spots sur l'ensemble de la surface du corps des individus. L'identification des métacercaires a été réalisée par des méthodes classiques, basées sur des observations microscopiques de leur morphologie, et par des méthodes moléculaires, basées sur des séquençages Sanger de fragments du gène mitochondrial cox1 et de la région ITS de l'ADN ribosomal. Les données morphologiques ont été comparées aux données de la littérature. Des arbres phylogénétiques incluant des séquences de référence ont été construits pour confirmer les identifications morphologiques et moléculaires. Les prévalences, intensités et abondances étaient variables en fonction des espèces de poissons et des zones de pêche. Cette étude constitue la première description de métacercaires de C.lingua et C.concava dans les écosystèmes de la Manche Orientale et de la Mer du Nord.