La ville récréative. Ce que la récréativité fait à l'urbanité : réflexion à partir des pratiques du parkour et de l'urbex
Auteur / Autrice : | Robin Lesné |
Direction : | Christophe Gibout, Florian Lebreton |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | SCIENCES HUMAINES ET HUMANITES. Aménagement de l'espace, urbanisme |
Date : | Soutenance le 06/12/2021 |
Etablissement(s) : | Littoral |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale en Sciences humaines et sociales (Amiens) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Territoires, Villes, Environnement & Société (TVES) - Territoires- Villes- Environnement & Société - ULR 4477 / TVES |
Jury : | Président / Présidente : Antoine Le Blanc |
Examinateurs / Examinatrices : Florian Lebreton, Maria Gravari-Barbas, Jérôme Monnet, Pascale Marcotte, Sylvie Miaux, Robin Recours | |
Rapporteur / Rapporteuse : Maria Gravari-Barbas, Jérôme Monnet |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Bien que jouer, se divertir ou flâner permettent de s'épanouir en ville, la place du récréatif n'y est pas si évidente. Offrir des espaces de récréation dans l'environnement urbain fait consensus mais l'idée que la ville soit en elle-même un territoire récréatif soulève des enjeux. Ce travail vise donc à étudier la construction, l'interrogation et la régulation de la ville récréative dans ses dimensions matérielle, sociale et politique. L'enquête s'intéresse au parkour et à l'urbex, deux pratiques de loisir transgressives liées au monde urbain. L'investigation repose sur des analyses bibliométriques pour la construction des orientations de la recherche, sur une immersion parmi les pratiquants de ces activités et sur des entretiens avec différents acteurs de la ville. La démarche est donc exploratoire et inductive, impliquant une certaine réflexivité. Au-delà des questions de dualités spatiales, de revendication, de transgression et de rapport à la ville, les principaux résultats s'articulent en trois niveaux : l'individu, le groupe humain et le territoire de la ville. Ils mettent en avant l'intérêt de tenir davantage compte de l'expérience récréative dans l'appréhension de la ville, de considérer la récréativité urbaine pour renouveler les compréhensions de l'espace urbain ainsi que de reconnaître et d'accepter le caractère diffus et inhérent du récréatif pour que la ville en bénéficie. En somme, ce travail invite à (re)donner une place à la récréation dans le temps et l'espace urbains.