Pratiques pédagogiques des enseignants et résultats des élèves dans un dispositif de formation continue basée sur la classe inversée
Auteur / Autrice : | Bernard Dadié Mache |
Direction : | Pierre Fonkoua |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'éducation |
Date : | Soutenance le 01/10/2021 |
Etablissement(s) : | CY Cergy Paris Université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Education, Didactique, Cognition (Cergy-Pontoise, Val d'Oise) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : BONHEURS (Cergy-Pontoise ; 2018-) - Bien-être- Organisations- Numérique- Habitabilité- Education- Universalité- Relation- Savoirs / BONHEURS |
Jury : | Président / Présidente : Véronique Kamgang Kabeyene |
Examinateurs / Examinatrices : Bernard Coulibaly, Sihem Kasdali, Line Numa-Bocage | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Véronique Kamgang Kabeyene, Bernard Coulibaly |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La classe inversée (flipped classroom en Anglais) est une nouvelle méthode d’enseignement présentée comme plus performante que l’enseignement magistral classique. Elle est née du souci de deux enseignants américains Jonathan Bergmann et Aaron Sams de mettre à la disposition de certains de leurs apprenants, trop souvent absents, des vidéos leur permettant de suivre le cours à distance au moment où ils le souhaitent. Cette pédagogie consiste à faire la partie théorique du cours hors classe et à réserver le temps de classe aux activités pratiques. De patientes recherches nord-américaines et européennes mais aussi de plus en plus asiatiques et africaines ont été menées à propos dans le but d’en évaluer la plus-value sur le processus enseignement/apprentissage. Mais les conclusions auxquelles les chercheurs sont parvenus restent sujettes à controverse entre partisans et détracteurs de l’enseignement inversé. Alors que certains y voient une pédagogie nouvelle et prometteuse en termes d’amélioration des rendements scolaires, d’autres estiment qu’il s’agit juste d’un effet de la mode qui tire profit des possibilités offertes par les TIC pour ressusciter des pratiques pédagogiques anciennes. Se situant dans le prolongement de ces travaux, la présente recherche essaie de répondre au questionnement suivant : sur quels principes repose la pédagogie inversée ? Quels effets significatifs un dispositif de formation continue à la classe inversée a-t-il sur les pratiques pédagogiques des enseignants et les résultats des élèves ? En prenant appui sur le contexte camerounais marqué entre autres par des réformes curriculaires, la recherche des méthodes pédagogiques les plus susceptibles de favoriser l’amélioration des résultats scolaires et la professionnalisation des enseignements, on se pose la question de savoir ce qu’on peut attendre de cette approche pédagogique dans le système éducatif endogène. Nous émettons l’hypothèse selon laquelle la formation à la classe inversée entraîne des effets positifs notables sur les pratiques des enseignants et les résultats des élèves. L’objectif général est d’évaluer le retentissement de la pédagogie inversée sur les pratiques de classe des enseignants d’une part et sur les performances des élèves d’autre part. Pour y parvenir, nous avons recouru à la démarche de recherche quasi expérimentale.