Thèse soutenue

Étude de l’extraction des huiles végétales en milieu aqueux assistée par des tensioactifs

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Auteur / Autrice : Yancie Gagnon
Direction : Elisabeth Van HeckeHoucine Mhemdi
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Génie des Procédés : Transformations intégrées de la matière renouvelable (EA-4297)
Date : Soutenance le 17/12/2021
Etablissement(s) : Compiègne
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale 71, Sciences pour l'ingénieur (Compiègne)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Transformation Intégrée de la Matière Renouvelable / TIMR

Résumé

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L’une des préoccupations actuelles majeures des acteurs de la trituration repose sur l’identification d’une alternative au procédé utilisant l’hexane en raison de son impact sur l’environnement, la qualité des produits et la santé humaine. L’utilisation de l’eau comme solvant de substitution présente plusieurs avantages, mais cette piste a été longtemps écartée en raison de la non miscibilité de l’eau et des huiles. La solution proposée suggère d’utiliser une solution aqueuse de tensioactifs permettant la réduction de la tension interfaciale entre l’eau et l’huile sous les 10-2 mN/m (i.e. la formation de microémulsion). Cette thèse vise donc à étudier l’extraction des huiles végétales à partir de graines oléagineuses en milieux aqueux en présence de tensioactifs. L’objectif principal est d’acquérir une meilleure compréhension des mécanismes mis en jeu et notamment des interactions physicochimiques entre les différents composés du système. Différentes questions ont été abordées dans cette thèse de façon à prendre en considération pas à pas le rôle et l’impact de chaque constituant du système. D’abord, la caractérisation physicochimique de différents types de tensioactifs, en particulier les tensioactifs dits rallongés et les tensioactifs biosourcés largement moins étudiés dans la littérature, a permis de sélectionner ceux capables de solubiliser un maximum d’huile végétale dans l’eau. Ensuite, les systèmes étudiés se complexifient par la prise en compte des graines oléagineuses, et donc de l’interface solide-liquide jamais étudiée dans la littérature. Des hypothèses quant aux mécanismes d’action des tensioactifs sur la modification de la mouillabilité des surfaces oléagineuses ont pu être proposées. Finalement, l’étude du procédé d’extraction a été abordée. L’influence des paramètres opératoires sur les rendements d’extraction a été appréhendée. Les résultats obtenus offrent des perspectives de poursuite, dans le but d’envisager l’émergence de cette technologie à l’échelle industrielle.