Plaidoyer pour l’égalité de traitement des victimes d’accidents corporels de la circulation
Auteur / Autrice : | Emmanuelle Bouru-Dive |
Direction : | Laetitia Antonini-Cochin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit |
Date : | Soutenance le 03/12/2021 |
Etablissement(s) : | Université Côte d'Azur |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit et sciences politiques, économiques et de gestion (Nice, Alpes-Maritimes ; 2008-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'études et de recherches en droit des procédures (Nice) - Centre d'études et de recherches en droit des procédures / CERDP |
Jury : | Président / Présidente : Mathias Latina |
Examinateurs / Examinatrices : Laetitia Antonini-Cochin, Mathias Latina, Fabrice Leduc, Stéphanie Porchy-Simon, Natalie Fricero, Grégoire Loiseau | |
Rapporteur / Rapporteuse : Fabrice Leduc, Stéphanie Porchy-Simon |
Mots clés
Résumé
Depuis la loi du 5 juillet 1985, l’établissement d’une différence de régimesd’indemnisation d’atteintes à la personne, selon la qualité de victime conductrice ou nonconductrice,participe d’un traitement sélectif des victimes d’accidents corporels de lacirculation, et incidemment d’un droit à une indemnisation inégale de leur dommage corporel.Un rééquilibrage doit s’opérer tant ce traitement sélectif entre ces victimes est criant, illégitime,obsolète, et dénoncée depuis son instauration en 1985. Le moyen le plus adapté, et qui permetd’y participer, est l’octroi aux victimes conductrices d’un droit spécial à indemnisation de leurdommage corporel, lequel obéirait à des règles spécifiques dérogatoires au droit commun de laresponsabilité. L’évolution vers un droit à réparation du dommage corporel des victimesconductrices similaire voire identique à celui dont sont d’ores et déjà titulaires les victimes nonconductrices,participera certainement de l’abolition du traitement sélectif des victimesd’atteintes à la personne. Un droit à une réparation irréductible du dommage corporel reconnuaux victimes conductrices pourrait en effet être le moyen de parvenir à une égalité de traitementdes victimes d’accidents corporels de la circulation.