Entre subordination et dépendance. Essai sur une relecture de la subordination par les plateformes de mobilité
Auteur / Autrice : | Emilie Maurel |
Direction : | Patrice Reis |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit |
Date : | Soutenance le 08/10/2021 |
Etablissement(s) : | Université Côte d'Azur |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit et sciences politiques, économiques et de gestion (Nice, Alpes-Maritimes ; 2008-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Groupe de recherche en droit, économie et gestion (Valbonne, Alpes-Maritimes) - GREDEG |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Baptiste Racine |
Examinateurs / Examinatrices : Patrice Reis, Jean-Baptiste Racine, Grégoire Loiseau, Thierry Revet, Mathias Latina | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Grégoire Loiseau, Thierry Revet |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Le fonctionnement des plateformes empêche la reconnaissance de la subordination. Ce critère manifeste l’autorité de l’employeur sur la personne du salarié et emporte une atteinte à sa qualité de sujet de droit légitimée par la liberté du travail. Les plateformes quant à elles, diffusent l’autorité de sorte que la subordination s’en trouve perturbée. L’objet de cette thèse est alors de redécouvrir la subordination en se fondant sur des indices de nature économique. Le service organisé au profit d’autrui en est un. Il doit cependant être appuyé par le critère de la dépendance économique. Ce dernier élément constitue une manifestation des rapports de pouvoir qui se jouent au sein d’un contexte économique souhaité par les parties. Il manifeste la maîtrise de la capacité de profit et l’articulation des risques au sein du contrat. À l’occasion des contrats de partenariat ce sont ces indices qui permettent de dévoiler la subordination car ils autorisent l’éviction de l’indépendance des prestataires offreurs. Ils traduisent également la maîtrise, par les plateformes, de leur force de travail.