Etude du genre Porphyromonas dans le micro-environnement broncho-pulmonaire des patients atteints de mucoviscidose
Auteur / Autrice : | Charles-Antoine Guilloux |
Direction : | Geneviève Héry-Arnaud |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Microbiologie |
Date : | Soutenance le 08/11/2021 |
Etablissement(s) : | Brest |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie-Santé (Nantes) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Génétique, Génomique fonctionnelle et Biotechnologies (Brest ; 2012-....) |
Jury : | Président / Présidente : Luc Dubreuil |
Examinateurs / Examinatrices : Geneviève Héry-Arnaud, Luc Dubreuil, Mustapha Si-Tahar, Katy Jeannot, Isabelle Sermet-Gaudelus, Patricia Lepage, Corentine Alauzet | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Mustapha Si-Tahar, Katy Jeannot |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Des études récentes sur le microbiote pulmonaire des patients atteints de mucoviscidose ont mis en lumière une part importante de bactéries anaérobies dont le rôle exact n’est pas connu à ce jour. Parmi ces bactéries, le genre Porphyromonas est associé à un microbiote sain et identifié comme un genre d’intérêt, car potentiellement prédictif de la colonisation à Pseudomonas aeruginosa au niveau pulmonaire chez les patients atteints de mucoviscidose. Toutefois, très peu d’informations sont disponibles sur les espèces non pigmentées de Porphyromonas comme P. catoniae à l’inverse de P. gingivalis. L’objectif de cette thèse était de mieux comprendre le rôle du genre Porphyromonas au sein du microbiote pulmonaire des patients atteints de mucoviscidose.Cette thèse a permis de mettre en évidence que les espèces non pigmentées de Porphyromonas (P. catoniae et P. pasteri) dominaient dans l’environnement pulmonaire et non P. gingivalis. Contrairement à l’espèce P. gingivalis, ces espèces arborent un comportement commensal vis-à-vis de l’hôte voir un comportement potentiellement protecteur lors de l’infection pulmonaire à P. aeruginosa dans un modèle murin de pneumonie aiguë. Bien que d’autres études soient nécessaires pour conclure définitivement, cette thèse met en avant l’importance de distinguer les espèces pigmentées et non pigmentées de Porphyromonas au niveau pulmonaire dont les impacts semblent opposés.