Biogenèse mitochondriale et état redox : adaptations musculaires à l’entraînement physique d’intensité modérée et élevée chez des modèles poisson et murin
Auteur / Autrice : | Morgane Pengam |
Direction : | Christine Moisan, Bernard Simon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physiologie, physiophatologie, biologie systémique médicale |
Date : | Soutenance le 30/03/2021 |
Etablissement(s) : | Brest |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie-Santé (Nantes) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Optimisation des régulations physiologiques (Brest, Finistère) |
Jury : | Président / Présidente : Jean Laroche |
Examinateurs / Examinatrices : Christine Moisan, Bernard Simon, Jean Laroche, Claire Thomas-Junius, Damien Roussel, Frédéric Daussin | |
Rapporteur / Rapporteuse : Claire Thomas-Junius, Damien Roussel |
Résumé
L’activité physique régulière est reconnue pour ses effets bénéfiques sur la santé, médiés, en partie par la stimulation de la biogénèse mitochondriale et des capacités antioxydantes du muscle squelettique. Cependant, certains mécanismes cellulaires impliqués dans ces adaptations restent encore à élucider. A partir de deux modèles animaux (truite arc-en-ciel et rat Wistar), les effets de deux entrainements physiques d’intensité modérée (MICT, Moderateintensity continuous training) et élevée (HIIT, High-intensity interval training) ont été comparés. Les réponses transcriptionnelles et protéiques impliquées dans les processus aérobies ont été évaluées dans le muscle squelettique. Quel que soit le modèle, deux types de muscles de typologie différente ont été étudiés. L’un compose majoritairement de fibres lentes oxydatives et l’autre de fibres rapides glycolytiques. Nos résultats montrent que le HIIT a eu plus d’impact que le MICT sur la voie de signalisation AMPK–PGC-1α ainsi que sur la biogénèse mitochondriale et les systèmes antioxydants. Ces modifications sont plus importantes dans les fibres oxydatives que dans les fibres glycolytiques. Les réponses interspécifiques fibres-dépendantes (globalement similaires chez les deux modèles) confortent l’utilisation du poisson dans ce champ d’investigation. Enfin, les résultats obtenus chez le rat sain ouvrent des perspectives intéressantes pour la prévention primaire des maladies métaboliques.