Effet d'interventions d'exercice physique de différentes durées sur la fonction physique, l'état nutritionnel, la qualité de vie, la fragilité et la sarcopénie chez les personnes âgées post-hospitalisées.
Auteur / Autrice : | Iñaki Echeverria |
Direction : | Isabelle Bourdel-Marchasson, Jon Irazusta Astiazaran |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Bioimagerie |
Date : | Soutenance le 15/12/2021 |
Etablissement(s) : | Bordeaux en cotutelle avec Universidad del País Vasco |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la vie et de la santé (Talence, Gironde ; 1993-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Résonance Magnétique des Systèmes Biologiques |
Jury : | Président / Présidente : Igancio Ara Royo |
Examinateurs / Examinatrices : Igancio Ara Royo, Ana Rodriguez larrad, David Jiménez Pavón, Alvaro Casas Herrera, Claire Baudron Roubaud | |
Rapporteur / Rapporteuse : Laurent Bosquet, Philipe de Souto Barreto |
Mots clés
Résumé
Cette thèse comprend un essai clinique randomisé et sera présentée sous la forme de quatre articles dérivés du projet de recherche. Les deux premiers et le dernier article ont déjà été publiés, tandis que le troisième est en cours de révision. L'objectif principal est d'analyser l'efficacité de deux interventions d'exercice physique multicomposantes avec des durées différentes en groupe et à domicile chez des personnes âgées après une hospitalisation. En premier lieu, nous avons cherché à identifier les facteurs qui contribuent au refus d'une intervention d'exercice physique chez les patients âgés post-hospitalisation. Les résultats ont révélé que l'âge avancé, le mauvais état nutritionnel et l'accessibilité réduite au domicile étaient des prédicteurs du refus de participation. Les deux interventions d'exercice physique multicomposantes appliquées à la sortie de l'hôpital ont apporté des bénéfices clairs après 12 semaines en matière de fonction physique et d'état nutritionnel, et ont augmenté l'activité physique, les effets positifs étant maintenus au cours des 12 semaines suivantes. Aucune interaction entre le groupe et le temps n'a été détectée. En revanche, pour la sarcopénie et la fragilité, aucune interaction groupe-temps n'a été observée après 3 mois d'intervention. Cependant, les deux groupes ont réduit l'indice de fragilité. Le pourcentage de patients présentant une sarcopénie confirmée s'est également amélioré dans les deux groupes, bien qu'il n'y ait pas d'effets significatifs. Enfin, nous avons proposé de comparer l'association entre la myostatine et la follistatine et la fragilité et/ou la sarcopénie chez les personnes âgées post-hospitalisées. Les résultats ont montré que la vitesse de la marche et le test du 8 pieds chronométré (Up and Go) avaient la plus grande capacité à identifier la fragilité. La myostatine était le seul biomarqueur capable d'identifier la sarcopénie. Compte tenu de ce qui précède, nous pouvons conclure que les deux interventions sont efficaces pour les patients âgés.