Thèse soutenue

Étude du comportement des biocides lors de vieillissements de bois traités en classe d’emploi 3 par des méthodes physico-chimiques d’analyse

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Auteur / Autrice : Oussemah Ouali
Direction : Hélène Budzinski
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie Analytique et Environnementale
Date : Soutenance le 23/11/2021
Etablissement(s) : Bordeaux
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale des sciences chimiques (Talence, Gironde ; 1991-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : LPTC - Physico et Toxico Chimie de l'environnement
Laboratoire : Environnements et Paléoenvironnements Océaniques et Continentaux (Talence, Gironde ; 1999-....)
Jury : Président / Présidente : Éric Fouquet
Examinateurs / Examinatrices : Hélène Budzinski, Philippe Gérardin, Pierre Doumenq, Kévin Candelier, Laurence Podgorski, François Lestremau
Rapporteur / Rapporteuse : Philippe Gérardin, Pierre Doumenq

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Le bois est un matériau naturel et renouvelable qui peut nécessiter un traitement chimique pour les essences de faible durabilité naturelle, afin de résister contre les risques de détérioration d’origine biologique. Les bois de menuiseries extérieures sont exposés à une multitude de facteurs d’altérations (intempéries, rayons UV, variations de température, …) qui ont un impact direct sur l’évolution des concentrations en substance active, et donc sur la durabilité conférée. Dans le but d’étudier ce phénomène, des méthodes d’extraction et d’analyse ont d’abord été développées sur des biocides communément retrouvés dans les produits de préservation du bois du marché européen. Les performances analytiques obtenues par GC-MS/MS et LC-MS/MS ont donné des limites de quantifications satisfaisantes dans les matrices de l’étude, les extraits de bois et l’eau de pluie. Des études de vieillissement de bois traités en classe d’emploi 3 ont par la suite été mis en place, inspirées par les normes européennes NF/EN 927-3 et DIN CEN/TS 16663, avec un suivi simultané des quantités de biocides dans les échantillons de bois et d’eaux de ruissellement pendant un an d’exposition. Des essais en laboratoire à l’aide d’enceintes QUV ont ensuite permis d’isoler deux facteurs de dégradation majeurs, le rayonnement UV et l’eau, pour évaluer les pertes de biocides en bois avec des paramètres contrôlés. Le revêtement de bois permet de conserver une part considérable des biocides, tout en limitant le délavage causé par les pluies. La déplétion de biocides reste malgré tout inéluctable avec des gaps analytiques variables, témoignant de la dégradation des composés. L’association d’IPBC et de propiconazole présente la meilleure efficacité contre le développement fongique. Les ammoniums quaternaires, qui sont candidats à la substitution du propiconazole, démontrent une stabilité encourageante aux essais de vieillissement naturel. La lancement parallèle d’essais effectués en laboratoire et en extérieur, avec les protocoles et méthodes développés, convient à des études d’efficacité de systèmes « bois traités – finition ».