Thèse soutenue

Crises et contestations du pouvoir d’émission monétaire des banques : le cas islandais

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Auteur / Autrice : Léo Malherbe
Direction : Edwin Le HéronMarc-Alexandre Sénégas
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance le 11/01/2021
Etablissement(s) : Bordeaux
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Entreprise, économie, société (Pessac, Gironde ; 1991-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Groupe de recherche en économie théorique et appliquée (Pessac, Gironde ; 2007-2021)
Jury : Président / Présidente : Bertrand Blancheton
Examinateurs / Examinatrices : Edwin Le Héron, Marc-Alexandre Sénégas, Bertrand Blancheton, André Orléan, Marc Lavoie, Irma Erlingsdottir
Rapporteurs / Rapporteuses : André Orléan, Marc Lavoie

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Dans les systèmes monétaires des économies capitalistes développées, les banques créent la monnaie au travers de leurs opérations de financement. Dans le sillage de la crise de 1929 tout comme dans celui de la crise de 2008, ce pouvoir monétaire s’est vu remis en cause. Cette thèse étudie la contestation du pouvoir d’émission monétaire des banques dans le contexte islandais à la suite de la crise de 2008. Un rapport commandé par le Premier Ministre suggérait de réformer le système monétaire de manière à faire de la création monétaire une prérogative exclusive de la Banque Centrale. Le premier chapitre a pour objectif de saisir la dynamique historique qui a fait émerger ce mode d’émission monétaire et l’a généralisé, afin de pouvoir ensuite comprendre la nature des contestations dont il fait l’objet. Dans un second chapitre nous nous attacherons à périodiser les évolutions du mode de développement islandais depuis l’indépendance, afin de percevoir comment ce type de contestation monétaire s’y est développé et quels ont été ses débouchés concrets. Le troisième chapitre présente deux modèles Stock-Flux Cohérent. Le premier vise à dégager sur le plan théorique les conditions de viabilité macroéconomique d’une configuration institutionnelle où les banques de second rang ne créent plus de monnaie. Le second est un modèle appliqué à l’Islande reproduisant fidèlement les faits stylisés de la période 2004 – 2016. Ce second modèle est aussi mobilisé pour réaliser des prévisions macroéconomiques pour la période 2020 – 2021.