Thèse soutenue

Rôle des radios dans les crises sociales à caractère religieux au Niger de 2000 à 2015

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Auteur / Autrice : Ibrahim Abdoulaye Seyni
Direction : Étienne Damome
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de l'information et de la communication
Date : Soutenance le 01/07/2021
Etablissement(s) : Bordeaux 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Montaigne-Humanités (Pessac, Gironde ; 2007-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Médiation, Information, Communication, Art (Pessac, Gironde)
Jury : Président / Présidente : Jean-Jacques Cheval
Examinateurs / Examinatrices : Étienne Damome, Seyni Moumouni, Séverine Hutin, Bernadette Rigal-Cellard, Natacha Cyrulnik
Rapporteurs / Rapporteuses : Seyni Moumouni, Séverine Hutin

Mots clés

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Résumé

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Le Niger est un pays sahélo-saharien situé aux confins de l’Afrique occidentale. C’est un havre de paix où cohabitent plusieurs ethnies et religions. Il a amorcé son processus de démocratisation au lendemain du début des années 90. Cette nouvelle ère porteuse d’espoir pour les populations nigériennes a sonné le glas du monolithisme étatique dans plusieurs domaines. Cependant avec les libertés de : Pensée, Opinion, Expression ; Conscience ; Religion ; Culte ; d’association et la libéralisation du monde médiatique, on assiste de nos jours et ce, depuis les années 2000 à des violences posées au nom de la religion. Parmi celles-ci, on note celle de janvier 2015 qui a été la plus cruelle que le pays ait connue, car elle a engendré des dégâts matériels et humains considérables. Ainsi sur la base d’une enquête quantitative auprès des auditeurs et de la transcription des contenus des discours religieux, notre étude tout mettant en exergue la corrélation pouvant exister entre les religions en général et la radio, et les violences à connotations religieuses, en particulier a donné lieu à des résultats dont les premiers laissent apparaître 2 types de violences : une violence physique et une violence verbale. Le deuxième révèle la mise en contribution de la radio pour opposer verbalement ou physiquement les religieux et leurs adeptes entre eux, le troisième prouve que ces oppositions verbales et physiques impliquant la radio laissent apparaitre des usagés aux usages médiatiques différents, le quatrième met évidence une variation de ces usages en fonction de l’âge, du sexe, du statut matrimonial (SM), de la religion et de l’activité de l’auditeur, le cinquième et enfin, démontre une influence de la radio plus élevée chez les auditeurs trop attachés à leurs postes radio que ceux qui ne l’écoute pas trop. Sans avoir la prétention de tout dire sur le sujet, notre travail d’étude et de recherche (TER) constitue une modeste contribution pour ceux qui s’intéressent au thème violence religieuse et communication en Afrique en générale et au Niger en particulier.