L’impact de l’intensification agricole sur le bien-être territorial dans un pays du sud : analyse empirique dans la situation tunisienne
Auteur / Autrice : | Fatma Mhadhbi |
Direction : | Ridha Chkoundali, Claude Napoleone |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 07/12/2021 |
Etablissement(s) : | Avignon en cotutelle avec Université de Carthage (Tunisie) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Culture et patrimoine (Avignon) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Sciences pour l'Action et le Développement. Écodéveloppement (Avignon) |
Jury : | Président / Présidente : Abdelmajid Saidi |
Examinateurs / Examinatrices : Valérie Angeon | |
Rapporteur / Rapporteuse : Samuel Bates, Jean-Pierre Del Corso |
Mots clés
Résumé
L'objectif principal est de développer une approche analytique en économie régionale permettant de rendre compte de la complexité de la relation entre intensification agricole et bien-être territorial, que ce soit en termes de mesure, d'estimation des freins au changement ou des amorces de solutions. Formellement, dans un premier chapitre, je propose une méthode originale permettant de mesurer l'impact de l'intensification agricole sur le bien-être territorial dans un pays en développement (la Tunisie), au-delà du revenu individuel. Au delà de la méthode, cette relation de causalité complexe a été quantifiée par la mise en œuvre d'un modèle structurel basé sur une approche PLS-PM (Partial Least Squares - Path Modeling). Dans un second chapitre, j'ai utilisé les cadres de la transition agro-écologique qui caractérise empiriquement les facteurs de verrouillage et les déterminants du changement au niveau des agriculteurs. Je mets en exergues des éléments originaux eu égard aux résultats ''mainstream'' des approches empiriques de la transition agroécologique, comme le poids de l'histoire nationale ou l'incidence de la faiblesse de l'état. Enfin, dans un dernier chapitre, j'évalue la capacité des agriculteurs des zones rurales tunisiennes à s'adapter aux cadres de ''l'économie sociale et solidaire'', au titre d'une solution alternative permettant de renforcer la résilience ou la durabilité des territoires.