La dimension pamphlétaire dans le roman francophone subsaharien postcolonial : Mongo Béti, Perpétue et l’habitude du malheur, Fatoumata Kéita, Sous fer, Ahmadou Kourouma, En attendant le vote des bêtes sauvages
Auteur / Autrice : | Yacouba Diarra |
Direction : | Bernard Urbani |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langues et litteratures Françaises |
Date : | Soutenance le 27/01/2021 |
Etablissement(s) : | Avignon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Culture et patrimoine (Avignon) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Identité Culturelle, Textes et Théâtralité (Avignon) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Claude Ternaux |
Rapporteurs / Rapporteuses : Michel Bertrand, Jean-Michel Devésa |
Mots clés
Résumé
Des indépendances à aujourd’hui, l’Afrique, majoritairement, peine à surmonter les difficultés auxquelles elle se trouve confrontée. Auparavant, la lutte pour la liberté était parallèlement menée à plusieurs niveaux. L’un des plus importants fut sans doute le combat intellectuel engagé par les écrivains fondateurs de la négritude. Cependant, depuis le départ des colons, le constat est désastreux. Alors même que des Africains président enfin à la destinée de l’Afrique, la situation sociopolitique du continent se dégrade considérablement à cause de la mauvaise gouvernance. C’est ainsi que des œuvres romanesques développant des stratégies polémiques et pamphlétaires firent leur apparition. Tout en critiquant les autorités politiques et coutumières, ces récits cherchent à déjouer la censure. L’objectif de ce travail sera d’analyser l’aspect polémique et pamphlétaire de certains de ces textes, écrits non pas pour glorifier le continent et la femme noire comme le font les auteurs de la négritude, mais surtout pour dénoncer les tares de l’Afrique et éveiller les consciences (Mongo Béti, Perpétue et l’habitude du malheur ; Fatoumata Kéita, Sous fer ; Ahmadou Kourouma, En attendant le vote des bêtes sauvages). Ils invitent à l’introspection et au changement dans une Afrique désormais désillusionnée. Il s’agit donc d’exposer aussi le rôle de construction de la société,de l’homme et de l’humanité que s’assigne la littérature.