Thèse soutenue

La réception japonaise du Petit Prince d’Antoine de Saint Exupéry

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Auteur / Autrice : François-Xavier Roland-Gosselin
Direction : Julien Kilanga
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du langage
Date : Soutenance le 26/11/2021
Etablissement(s) : Angers
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Art, Lettres, Langues (Le Mans)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre Interdisciplinaire de Recherche sur les Patrimoines en Lettres et Langues (Angers)
Jury : Président / Présidente : Anne-Simone Dufief
Examinateurs / Examinatrices : Jonas Makamina Bena, Emmanuel Vernadakis
Rapporteurs / Rapporteuses : Atsuko Nagaï, Mohammed Raj

Résumé

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Le présent travail de recherche a pour sujet la réception d’un texte littéraire – Le Petit Prince d’Antoine de Saint Exupéry – au sein d’un substrat culturel dont il n’est pas issu, le substrat culturel japonais. Il veut s’efforcer de comprendre ce qui, dans l’iconotextualité de l’œuvre, entre en résonance et luminescence avec la culture et la sensibilité japonaises et participe à la singularité de la réception qu’il lui réserve. Il s’intéresse tout entier à la relation intime qui se noue au moment de la rencontre entre l’œuvre et le sujet lecteur japonais ; à ce qui constitue ses affects, sa créativité aussi, à ce qui est à la source de ses émotions esthétiques et littéraires ; à sa lecture « comme expérience et comme événement ». Dans ce dévisagement mutuel qu’institue la rencontre et l’appropriation d’un texte venu d’une autre tradition, il s’est agi de distinguer quelles sont les modalités de transposition sémantique et d’ajustement lexical de mots et notions venus d’ailleurs qui prévalent dans la mise en œuvre de sa lecture, de son interprétation, voire de sa reconfiguration. Quels sont les circuits évocatoires qu’ils réactivent, les émotions qu’ils suscitent, les images qu’ils font naître, les paysages qu’ils déploient ? Quels chants font-ils sourdre de leurs profondeurs ? A quels moments ? A quel degré d’intensité ? C’est au cœur de ce questionnement que se situe notre interrogation.