Thèse soutenue

Femmes, pouvoirs et parenté : Essai sur la reproduction sociale dans la Bretagne ducale à la fin du Moyen Âge (XIVe -XVe siècle)

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Auteur / Autrice : Elodie Chaudet
Direction : Carole AvignonJean-Michel Matz
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire
Date : Soutenance le 21/10/2021
Etablissement(s) : Angers
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sociétés, temps, territoires (Angers)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Temps- Mondes- Sociétés / TEMOS
Jury : Président / Présidente : Michelle Bubenicek
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Michel Matz, Murielle Gaude-Ferragu, Yves Coativy
Rapporteurs / Rapporteuses : Gilles Lecuppre, Joseph Morsel

Mots clés

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Résumé

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Cette étude s’intéresse à la reproduction sociale à la fin du Moyen Âge, en prenant pour poste d’observation les femmes de l’aristocratie bretonne. Le duché de Bretagne offre un terrain d’étude pertinent dans la mesure où la compétition pour le pouvoir s’observe à plusieurs échelles : au sein du duché entre différentes factions nobiliaires, au sein du royaume de France en raison des prétentions souveraines des ducs de Bretagne, mais également à l’échelle européenne puisque les princes bretons sont des acteurs de la Guerre de Cent Ans. La parenté apparaît comme le terreau d’un accès potentiel des femmes au pouvoir en raison notamment de leurs époux, de leurs pères et mères et de leurs enfants. Le travail présenté s’intéresse en particulier au pouvoir social des femmes aristocratiques, en ce qu’il fait partie d’un système assurant aux groupes la Recondution de leur prééminence dans l’organisation sociale.Les sources retenues permettant la confrontation des discours concernant les pouvoirs pratiqués, les pouvoirs théorisés et les mises en récit des pouvoirs. Elles ont été analysées dans une démarche expérimentale s’inscrivant dans la socio-histoire, les outils et le lexique mobilisés s’inspirant de plusieurs disciplines des sciences humaines et sociales.Il s’agit de comprendre comment les femmes participent au maintien et à l’accroissement des capitaux, qu’ils soient matériels ou symboliques, détenus par leur groupe de référence, la parenté. Pour y parvenir, l’analyse détaille les rôles formels et informels des femmes dans la survivance, mythique ou réelle, de ces groupes malgré l’inévitable succession des générations.