La science des données au service de la médecine de précision
Auteur / Autrice : | Floris Chabrun |
Direction : | Pascal Reynier, Delphine Mirebeau Prunier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la vie |
Date : | Soutenance le 07/12/2021 |
Etablissement(s) : | Angers |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie-Santé Nantes-Angers (2008-2021) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Mitovasc (Angers) |
Jury : | Président / Présidente : Stéphanie Allassonnière |
Examinateurs / Examinatrices : Marc Cuggia | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Marie-Dominique Devignes, Abderrahim Oussalah |
Résumé
L’essor de la médecine de précision permet d’envisager une prise en charge de plus en plus personnalisée du patient afin d’adapter son diagnostic, sa thérapeutique et son suivi. Cette médecine de précision repose aujourd’hui sur la croissance rapide du volume et de la diversité de données disponibles permettant de mieux caractériser et individualiser le patient, à l’ère des « omiques ». Le développement accéléré de l’apprentissage automatique et l’avènement de l’apprentissage profond ont permis, au cours des deux dernières décennies, d’apporter de nouveaux outils afin d’analyser les données massives. Ayant déjà provoqué un changement de paradigme dans plusieurs domaines non médicaux, ces disciplines se retrouvent de plus en plus fréquemment dans la recherche biomédicale afin de répondre à la problématique des données massives en santé.Ce mémoire reviendra sur les évolutions récentes de la science des données au travers de plusieurs exemples d’applications concrètes réalisées durant ces travaux de thèse qui offrent aujourd’hui des pistes sur les voies d’intégration de l’apprentissage machine et de l’apprentissage profond au développement de la médecine de précision : la recherche de biomarqueurs pronostiques et thérapeutiques épigénétiques et transcriptomiques dans le retard de croissance in utero ; la recherche d’anomalies morphologiques des polynucléaires neutrophiles dans la maladie d’Alzheimer ; et enfin l’automatisation de l’analyse biologique des électrophorèses des protéines sériques et des immunosoustractions dans le cadre du diagnostic et du suivi des gammapathies monoclonales.