Les traces de la vie fœtale : l'expérience in utero et son devenir après la naissance
Auteur / Autrice : | Pauline Gomel |
Direction : | Christine Condamin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie. Spécialité Psychologie clinique |
Date : | Soutenance le 19/01/2021 |
Etablissement(s) : | Amiens |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale en Sciences humaines et sociales (Amiens) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'histoire des sociétés, des sciences et des conflits (Amiens ; 2008-....) |
Jury : | Président / Présidente : Denis Mellier |
Examinateurs / Examinatrices : Christine Condamin, Bernard Golse, Chantal Lheureux Davidse, Sylvain Missonnier, Alberto Konicheckis | |
Rapporteur / Rapporteuse : Bernard Golse, Chantal Lheureux Davidse |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette étude s'intéresse au devenir de l'expérience vécue in utero après la naissance et sa fonction dans l'économie psychique infantile. Il s'agit de réfléchir au phénomène d'humanisation de l'être nouveau : comment le bébé se détourne-t-il du mode d'être fœtal qu'il a connu, pour s'orienter vers le mode d'être social qui lui est promis ? La réflexion se fait en deux temps et dans l'ordre chronologique. La première partie se consacre au prénatal. Après avoir fait un tour d'horizon des perspectives actuelles autour de cet objet d'étude, nous proposons une phénoménologie de la vie fœtale. La deuxième partie se situe dans le postnatal pour y étudier le devenir des traces du prénatal. Dans notre hypothèse, la disparition du milieu intra-utérin à la naissance laisserait des traces en creux chez le nouveau-né. Ces empreintes de la vie fœtale permettraient d'orienter le bébé vers des formes sensorielles complémentaires de contenance et de rythmes dans les soins maternels. Chez le bébé autiste, cette recherche se ferait de façon auto-sensuelle, sans passer par l'autre. Elle perdurerait dans le temps sans aboutir à la formation d'une peau psychique