Traumatologie des deux roues motorisés et des sports d'hiver : des usagers vulnérables pour des pratiques à haute cinétique
Auteur / Autrice : | Sanae Afquir |
Direction : | Pierre-Jean Arnoux |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du Mouvement Humain |
Date : | Soutenance le 17/12/2021 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Sciences du mouvement humain (Marseille) |
Jury : | Président / Présidente : Thierry Serre |
Examinateurs / Examinatrices : Amina Ndiaye, Marc Léone | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Edouard Girard, Yvan Petit |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
En France, en 2016, les usagers de deux-roues motorisés (2RM) participent seulement à 1,9 % du trafic routier. Toutefois, ces usagers sont vulnérables et représentent 21 % des accidents de la route et 30 % des blessés et hospitalisés. Lorsque l’on cherche un équivalent en termes d’exposition aux risques d’accidents, la pratique du 2RM apparaît semblable à la pratique des sports d’hiver en plusieurs points : l’exposition au danger (absence de carrosserie), la vitesse (entre 40 et 50 km/h pour une vitesse estimée moyenne), le type d’accident le plus fréquent (seul) et les dispositifs de protection (casque, gants, dorsale, blouson, pantalon). La première cause de décès pour ces deux pratiques est le traumatisme crânien. Le port du casque chez les usagers 2RM, a fait l’objet de nombreuses études qui ont clairement prouvé son efficacité. Dans le domaine des sports d’hiver les casques ont connu un essor beaucoup plus récent avec une évolution forte ces dix dernières années et ce, malgré des travaux de recherche plus modeste pour en étudier leur efficience et spécificités. Partant de ces constats, la tentation est grande de calquer les standards existants pour une utilisation en sports d’hiver.Ainsi, la question de recherche de ce travail porte sur l’étude des traumatismes des usagers en 2RM et sports d’hiver. La typologie des traumatismes étudiée permettra de formuler une première hypothèse sur l’opportunité ou non d’harmoniser certains standards d’évaluation pour ces deux pratiques.