Auteur / Autrice : | Héctor García Mayén |
Direction : | Christophe Vergez, Jean Kergomard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences pour l'ingénieur. Acoustique |
Date : | Soutenance le 13/12/2021 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences pour l'Ingénieur : Mécanique, Physique, Micro et Nanoélectronique (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : LMA, Laboratoire de Mécanique et d'Acoustique (UMR 7031 ; CNRS, Ecole Centrale de Marseille, Aix-en-Provence) |
Jury : | Président / Présidente : Alexandre Garcia |
Examinateurs / Examinatrices : Pauline Eveno, Jean-Baptiste Doc, Michaël Jousserand | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Pierre Dalmont |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse Cifre est réalisée avec le facteur d’instruments à vent Buffet Crampon. Nous étudions la caractérisation acoustique des trous latéraux ouverts dans la clarinette, ou trous de notes. La jonction entre la cheminée de ces trous et le corps principal de l’instrument peut être chanfreinée lors de la fabrication. On parle alors de sous-coupage des trous. La motivation du facteur d’instruments à sous-couper certains trous est d’améliorer la justesse, la puissance et la facilité d’émission. Pour réaliser cet objectif, une méthode originale est proposé. Elle est basée sur la mesure de deux impédances d’entrée. Une simulation de l’expérience est réalisée où la sensibilité à des incertitudes géométriques ou de mesure est évaluée afin de dimensionner au mieux l’expérience. La mise en oeuvre expérimentale permet de souligner les avantages et les faiblesses de cette nouvelle méthode par rapport à l’état de l’art. En particulier, on retient les résultats obtenus sur la détermination de l’impédance en parallèle. La capacité de la méthode à estimer de manière robuste sa partie réelle d’abord. Les résultats obtenus suggèrent d’ailleurs la nécessité de nouvelles études théoriques sur la modélisation des mécanismes dissipatifs. Nous notons également la capacité de la méthode à traduire de faibles variations géométriques au travers de l’estimation de la partie imaginaire de l’impédance en parallèle. Des simulations numériques par la méthode des éléments finis sont également réalisées pour éclairer le résultat des expériences mais aussi pour évaluer la pertinence de cet outil pour les travaux ultérieurs sur ces sujets